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Le stade de proximité de Sidi Djilali transformé en propriété privée
Sidi Bel-Abbès
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 10 - 2025

Le stade de Sidi Djilali est un exemple qui reflète la situation de tous les stades de proximité de Sidi Bel-Abbès. L'Etat a dépensé des sommes d'argent colossales pour investir dans le développement local. Plusieurs stades ont été construits ou aménagés et couverts de pelouse, de gazon synthétique de différentes générations.
Une véritable opportunité qui permet d'orienter les jeunes et même les plus âgés à pratiquer régulièrement une activité physique, source de santé, d'équilibre mental et social, de capacités à bien suivre les études pour les étudiants, de communication et d'éloignement des fléaux sociaux, notamment la drogue, les boissons alcoolisées, vol de câbles téléphoniques et électriques, vol de maisons, vol de portables et voitures et autres délits et crimes tel que formation de groupes de malfaiteurs, devenus un soucis sécuritaire. Un stade est donc un moyen d'une importance cruciale pour poser les fondations d'une société saine, unie et sociable, disposée à affronter toute épreuve de développement à venir.
Par grand malheur, ces aires de jeux, souvent d'activités collectifs, ont un rôle totalement contraire. Ainsi, les importants objectifs que l'Etat trace pour les atteindre pour le bien-être de la société et du pays, dépensant des milliards de centimes et mobilisant des administrations et institutions, s'évaporent comme de la fumée devant un vent de tempête brutale. Une fois la responsabilité donnée à des personnes incompatibles pour des raisons d'incompétence criarde, ne répondant nullement à la réalisation des objectifs tracés et souhaités, chaque manœuvre, chaque attente de plus est non seulement une perte de temps mais surtout un pas au pied du précipice, avec l'illusion que c'est un pas de progrès vers l'avant. La chute, après, est une évidence.
La population de Sidi Djillali avoisinant le stade à proximité de l'ancienne trémie, compte plusieurs milliers d'habitants dont des jeunes étudiants aux cycles moyen, secondaire et universitaire, ainsi que des chômeurs qui n'ont aucune ressource financière pour se permettre de payer le stade pour jouer dans un stade public appartenant à l'Etat et construit au profit de tous sans aucune exception. La jeunesse est donc tout bonnement privée de jouer sans payer, la mettant devant de rudes et graves épreuves. Comment se procurer de l'argent pour jouer « régulièrement» au moins trois fois par semaine ? L'équivalent de 6.000.00 DA par semaine. Le recours aux différents délits et crimes devient donc une probabilité manifeste parmi tant d'autres. La consommation de drogue, de boissons alcoolisées et leurs ventes seront aussi une autre alternative, pour soit échapper du vide au cas où ils sont privés de jouer ou se procurer de quoi se permettre comme argent pour jouir d'un bien garanti normalement gratuitement par l'Etat.
Ainsi, les grands projets tracés par l'Etat à travers ses autorités locales concernées basculent comme un tournant brutal de la manivelle vers un imprévu irréparable. L'association sportive «SARII» a montré ses limites dans la gestion du stade. Depuis l'inauguration du stade, cela fait plus de deux ans, seulement une soixantaine de vétérans sont autorisés à jouer dans le stade régnant avec force comme des maîtres, ainsi qu'un nombre très réduit de jeunes certainement appuyés par chance par des parents suffisamment aisés financièrement. Comme si le grand quartier de Sidi Djillali ne compte que 60 habitants. Quelle aberration ! Cette liste «chasseuse», repartie sur 7 jours de la semaine est composée «d'amis» des membres de l'association. Elle a été confectionnée dans une cafétéria située devant la trémie en l'absence des autorités de la mairie et des autres associations privées du droit de roulement le cas échéant.
Malgré ces contraintes, cette liste a été quand même approuvée par les services de l'APC. On a essayé de comprendre les raisons de cette situation auprès des membres de l'association concernée. À chaque tentative, la balle est rejetée vers la mairie, qui est, selon eux, la responsable à travers M. Benyamina Ahmed qu'ils citent à chaque fois qu'ils se sentent agacés, qu'on a essayé de le contacter par téléphone, sans résultat. Le stade est devenu une propriété privée témoigne le reste. Sa gestion commence à susciter la colère des personnes exclues, privées d'un droit public. L'intervention des autorités s'inscrit donc dans la prévention. Elle devient urgente. Certaines équipes sont programmées deux fois par semaine. La liste sur papier n'est qu'un leurre accroché au pied d'un poteau électrique dont tout le monde à cessé d'y croire.


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