En dépit de son intense activité de par sa quantité et qualité et son importance n'est pas constamment allouée, le mouvement associatif pivote en rond. Puisque les articles n° 10, 35, 53 et 80 de la Constitution en vigueur et les dispositions réglementaires contenues dans la loi n° 12-06 relative aux associations, ne sont pas disposés vraiment sur le terrain. Le pouvoir politique agit fraîchement en ubiquité. Paraît-il, la réalité nous amène, avec conviction, à pronostiquer des assises ? Les offres en direction des associations sont usuelles ? Les notions inhérentes à la solidarité et d'utilité publique à l'image des ODD, les objectifs de développement durable sont décrus dans l'engagement des uns comme les autres. A qui incombe la responsabilité ? Accommodée et à l'écoute attentive, l'association est dans l'expectative. En revanche, les autorités compétentes sont-ils en mesure, sans éterniser, de relever le défi à l'avenir ? Dans le sillage de la bonne gouvernance, devant des limites empilées par des appareils administratifs hiérarchiques chargés de la gestion, de par le monde en général et en Algérie en particulier et ce, en termes d'expression des besoins au plan de réflexion, de planification, de pratiques, de réalisation des projets de développement d'intérêt général et leur contrôle multiple, inscrits au profit de la collectivité, il s'avère que le troisième secteur, à savoir, le mouvement associatif, qui arrive en parade, réagit inlassablement avec ardeur, plus d'efficacité et d'efficience. L'élan de solidarité suscité et des éreintements sur les manœuvres dolosives constituent une preuve tangible sur la dynamique associative. De par le monde, l'intégration de la société civile, dans la dynamique socio-économique, s'est imposée du fait de ses exigences immédiates et des solutions préconisées. Le pouvoir politique revoie intelligemment sa stratégie sur cette voie salvatrice. Donc, quel diagnostic, plutôt pronostic, peut-on deviner de l'apport du mouvement associatif en Algérie ? Nul ne pourra disconvenir cette sentence : un acteur généreux et prolifique ! Dans cette contribution, avec la mise en valeur de mon expérience avérée d'un militant associatif chevronné, nous allons dévoiler, en s'appuyant sur une approche pragmatique, la structure associative, sa composante humaine, son arsenal juridique, son organisation et fonctionnement, ses rapports de scénario avec les partenaires, les sources de financement, les projet d'utilité publique, les contraintes rencontrées et enfin une évaluation individuelle et collective. Pour mémoire, aussitôt lors de mes débuts de rattachement, après avoir adhéré à une association nationale à caractère solidaire et humanitaire, l'ambiance fut de mise. En plus des sessions de formation, les séminaires et contact avec les partenaires, le travail de bureautique qui présentèrent un champ de culture par excellence, les chantiers de travail volontaire incarnèrent autant un espace d'apprentissage, de communion, d'inter-échanges et de découverte à plus d'un titre. Principalement, lors des réunions de travail des membres du bureau et groupements d'évaluation périodique, je découvrais que le milieu est humain. La composante humaine constituée de compétences universitaires fut, outre l'objet débattu, une source en attributs pédagogie, en communication et en comportements d'intervention ainsi que la prise de résolutions. Je réalisais, étant très jeune, qu'il s'agit d'une seconde école d'épanouissement et d'envol. L'hommage ici est rendu en personnel, avec énergie et exaltation, à M. Khandriche Mohamed, président de l'Association nationale de volontariat ''Touiza''. Un éminent militant associatif aux qualités humaines justifiées méritant une distinction honorifique nationale. Tel est l'événement qui m'a vraiment marqué, avec intuition, dans la vie associative dont je continue à militer inlassablement à la faveur de la promotion des qualités humanitaires et la prise en charge des jeunes issus de différents horizons géographiques de notre vaste pays. Conformément à la Constitution en vigueur votée en 2020 par le peuple algérienne, on relève notamment dans ses articles n°10, 35 et 53 respectivement que l'Etat veille à promouvoir le rôle de la société civile en vue de sa participation à la gestion des affaires publiques. Les droits fondamentaux et les libertés sont garantis par l'Etat. Les institutions de la République ont pour finalité d'assurer l'égalité en droits et en devoirs de tous les citoyens et citoyennes en supprimant les obstacles qui entravent l'épanouissement de la personne humaine et empêchent la participation effective de tous à la vie politique, économique, sociale et culturelle. Le droit de créer des associations est garanti. Il s'exerce par une simple déclaration. L'Etat encourage les associations d'utilité publique. Pour cela, à la lecture de ses dispositions légales, le champ est ouvert à toutes les potentialités nationales de prévoir des programmes et des actions dans un cadre légal, à la faveur de la formation, de l'émergence des compétences et agir en toute conscience en vue de réaliser des actions concrètes et des projets d'intérêt commun. L'individu et la collectivité en profitent davantage. A titre illustratif, l'aménagement d'une fontaine publique devient un acquis au service de tout être vivant sur terre. Le territoire en bénéficie de ses vertus. Outre la bénédiction de Dieu par cette ressource, son aménagement rend le cadre entourant agréable et rassurant. Un espace attractif d'émergence de compétences Nul ne disconviendra ce verdict. Un militant associatif est qualifié de par ses qualités humaines et aptitudes managériales acquises au fil du temps dans le milieu associatif caractérisé par une communion, contact, des inter-échanges, rédaction et gestion des dossiers. Pour un assidu mordu de son exaltation déploie des efforts sans relâches et soumis à une hiérarchie compréhensive ; comme bénéficie d'encadrement dans le souci de relève et esprit de continuité d'action en permanence. C'est pourquoi l'accession aux postes électifs est réservée strictement aux membres présentant un bilan individuel riche et étayé. A ce simple et important critère que chaque membre active sous rythme soutenu durant l'intervalle du mandat dans l'espoir qu'à l'avenir, aura cette opportunité de mieux agir et être rentable à l'adresse de sa communauté associative et la collectivité nationale. Le militantisme associatif est jugé dans la société comme un cadre d'épanouissement de reconnaissance de la qualité humaine et technicienne de chaque acteur potentiel. Ce dernier se trouve constamment en position de se ravir d'une liberté d'expression, d'action et en conséquences en quête de succès éternel. En somme, la panoplie des réalisations en matière de soustraire de subventions, d'accomplir des actions et gestion des dossiers communs est considérée un atout de relever des défis à l'avenir. Un pourvoyeur de futurs cadres de gestion La réalité a démontré, sans limites, que le milieu associatif soit un champ de bataille de longue respiration. Elle s'achève par une bouffée d'oxygène à la faveur de la structure comme honneur et une nouvelle charge au membre actif sacrifié comme un challenge pour d'autres défis au sein des institutions et administrations publiques. Outre des qualités professionnelles acquises, ce militant associatif affiche une posture d'orthodoxie en matière d'exercice de responsabilité mêlant les vertus de civilité et le caractère sévère dans ses engagements. La notion d'exhorter les uns d'accomplir soigneusement leurs devoirs et en revanche de leurs accorder des droits, s'affiche en permanence dans la maitrise de ses responsabilités. «Le bon sens est la chose la mieux partagée entre les personnes», dixit le philosophe Descartes. Il s'avère qu'une association est non seulement une seconde école d'exercice des pratiques problématiques avec prudence et plus de confiance en soi, mais aussi un trésor pourvoyeur de futurs cadres de gestion comme désignés ou élus. En somme, l'appel est lancé aujourd'hui à l'adresse de la jeunesse d'intensifier leurs efforts en intégrant cet espace sensé captivant de potentialités en émergence et en conséquence constituant un trésor dans lequel l'organigramme puise son choix en vue de les charger d'accomplir leurs missions statutaires et relever les défis de demain. Donc, le mouvement associatif an Algérie, à l'aube de l'indépendance, agissait à la faveur de la collectivité. De nombreux exemples sont illustratifs ; nul n'ignore l'époque des campagnes de reboisement, la construction de cantines scolaires, réparation et entretien des routes, les beaux villages propres qui continuent leurs chemins à ce jour, la collecte de dons financiers au profit des malades, offre d'équipements médicaux aux nécessiteux, les chantiers de travail volontaire à la faveur de l'entretien des écoles, etc. Merveilleusement encore, les meilleures scènes de la dynamique du mouvement associatif et des gestes solidaires sont apparus et repérables en actes concrets et démonstrations populaires lors des catastrophes naturelles. Le récent accident du bus effondré dans l'Oued El Harrach, à Alger, on relève, avant l'arrivée immédiate des pompiers, que ce sont de simples citoyens qui ont plongé pour secourir les rescapés. (A suivre) Nadir Hama DESS en Réglementation