Un imposant rassemblement a eu lieu samedi à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris en France, contre les exportations françaises d'armement et de composants à usage militaire à destination de l'entité sioniste qui les utilise dans ses agressions contre le peuple palestinien, selon des médias sur place. Organisé à l'appel de syndicats et d'associations, «le rassemblement visait à alerter sur le rôle logistique que joue la France dans l'alimentation de l'armée de l'entité sioniste, notamment via son principal aéroport international», a-t-on indiqué de même source. Par voie de communiqués, les organisateurs dont la CGT 93, la CGT Roissy, FO, Solidaires, SUD Aérien et la Ligue des droits de l'Homme, ont dénoncé le transit par Roissy de matériel militaire ou de composants dits à double usage, c'est-à-dire utilisables dans le domaine civil aussi bien que dans des systèmes d'armement, exigeant l'arrêt immédiat de toutes les exportations françaises pouvant contribuer aux agressions militaires de l'armée sioniste, y compris celles qui ne relèvent pas juridiquement du matériel militaire au sens strict. Les mêmes sources ont fait observer, par ailleurs, que cette mobilisation intervient dans un contexte de vives critiques contre la politique d'exportation française. En effet, souligne-t-on, une récente enquête de Disclose (un média d'investigations français) a révélé qu'un lot d'alternateurs électromécaniques fabriqués par la société française Sermat devait être livré lundi 20 octobre à une entreprise de l'entité sioniste. Ces pièces sont destinées à des drones massivement utilisés à Ghaza. Les manifestants ont, en outre, appelé le gouvernement français à emboiter le pas aux gouvernements européens, dont l'Espagne, les Pays-Bas, la Belgique et l'Italie qui ont suspendu leurs exportations militaires vers l'entité sioniste depuis l'intensification de son agression à Ghaza.n