Les ministres africains participants au 4ème Sommet ministériel des Start-ups ont réaffirmé, avant-hier dimanche à Alger, leur volonté de renforcer la coopération intra-africaine, de faciliter la mobilité des entrepreneurs et de soutenir les jeunes talents. C'était, a indiqué un communiqué du ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, à l'issue de la 4ème Conférence ministérielle des Start-ups, tenue à Alger, sanctionnée par l'adoption officielle de la ''Déclaration d'Alger'', véritable feuille de route pour le développement et le financement des Start-ups africaines. Les ministres africains, a poursuivi la même source, ont largement salué le rôle stratégique de l'Algérie et le leadership du Président Abdelmadjid Tebboune dans la promotion de l'innovation et de l'entrepreneuriat sur le continent. «Les ministres africains participants au 4e Sommet ministériel des Start-ups, tenu à Alger, ont adopté, avant-hier dimanche, la 4ème Déclaration ministérielle pour le développement des Start-ups, saluant largement la conduite éclairée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son rôle dans la réunion des conditions favorables au succès de ce rendez-vous continental», a précisé la même source. Soulignant que les initiatives qu'il parraine dans ce domaine, notamment celles relatives au renforcement du financement continental des projets innovants, reflètent une vision stratégique faisant de l'Algérie un acteur clé dans la construction d'une économie africaine fondée sur la connaissance, les ministres africains participants à ce 4ème Sommet ministériel des Start-ups ont appelé à l'adoption officielle de la ''Déclaration d'Alger'' lors de la session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), prévue en février 2026 à Addis-Abeba. Saluant, au passage, la bonne organisation et l'hospitalité de l'Algérie. Soulignant le grand succès des travaux du Sommet et le rôle croissant de l'Algérie dans la conduite des efforts d'intégration économique et technologique en Afrique, les ministres, lit-on encore à travers le communiqué du ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, ont annoncé la mise en place d'un mécanisme de suivi global de la situation des Start-ups africaines, basé sur l'élaboration d'un rapport annuel évaluant les progrès réalisés, le respect des engagements et recommandations issus de la ''Déclaration d'Alger'' de 2024 ainsi que des résultats des éditions précédentes de la Conférence africaine des Start-ups, afin d'assurer la poursuite des efforts et l'unification des visions sur le continent. «Un mécanisme de suivi annuel sera instauré pour évaluer les avancées des Start-ups africaines et garantir la mise en œuvre des recommandations issues de la ''Déclaration d'Alger'' ainsi que des précédentes éditions de la Conférence africaine des Start-ups, assurant ainsi continuité et cohérence des initiatives sur le continent». La ''Déclaration d'Alger'' met en lumière l'engagement de l'Algérie à soutenir les jeunes entrepreneurs et à renforcer l'écosystème africain de l'innovation, notamment par le biais d'initiatives visant à faciliter l'accès au financement continental des projets innovants. Des mesures qui traduisent, selon les ministres participants à ce 4ème Sommet ministériel des Start-ups, une vision stratégique positionnant l'Algérie comme un acteur clé de l'économie africaine fondée sur la connaissance. Le jour-même, soit, avant-hier dimanche, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a souligné que la ''Déclaration d'Alger'' repose sur des plate-formes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique, adoptée lors des travaux de l'évènement « Africa In », organisé en marge de la 4ème Conférence africaine des Start-ups, affirme la capacité du continent africain à formuler des positions communes et à influencer les règles de la gouvernance numérique mondiale. «La Déclaration d'Alger sur les plate-formes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique, adoptée sous l'égide de l'Union africaine des télécommunications (UAT), constitue un message africain unifié établissant une vision commune vers un espace numérique sûr, responsable et équitable», a-t-il indiqué.