La secrétaire d'Etat auprès du ministère des Hydrocarbures et des Mines, chargée des mines, Karima Bakir Tafer, a mis en avant, mercredi, à Tindouf, le soutien, constant, du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la mine de fer de Gara Djebilet. «Le projet de Gara Djebilet est devenu une réalité concrète grâce au soutien constant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune», a-t-elle indiqué, notant, à l'occasion, les progrès, significatifs, du projet dans la mise en place des infrastructures de transport du minerai, notamment en ce qui concerne les réseaux routiers et les installations logistiques. S'exprimant en marge de sa visite à la mine de fer de Gara Djebilet, en compagnie du ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Abdelkader Djellaoui qui s'inscrivant dans le cadre du suivi sur site des grands projets d'infrastructure du secteur minier, Karima Bakir Tafer a fait savoir que le projet de développement du minerai de fer sur ce site est un projet stratégique crucial et une pierre angulaire de la stratégie de l'Etat visant à bâtir une base industrielle dans le secteur minier. Annonçant, au passage, que les deux unités de traitement de la mine devraient créer 500 emplois directs, la priorité étant donnée aux jeunes de la région, la secrétaire d'Etat auprès du ministère des Hydrocarbures et des Mines, chargée des mines a révélé que la quantité de minerai de fer extraite à ce jour a dépassé 400 000 tonnes. «L'utilisation d'explosifs devrait commencer dans les prochains jours pour poursuivre es opérations d'extraction, les quantités traitées devant être expédiées prochainement», a-t-elle poursuivi. Inspectant les chantiers des unités de traitement primaire dont la construction est achevée à plus de 48%, la secrétaire d'Etat auprès du ministère des Hydrocarbures et des Mines a constaté que les ouvriers respectent scrupuleusement les délais impartis, en coordination avec les différents secteurs et les autorités locales. «Les ouvriers veillent au respect des délais fixés, en coordination avec plusieurs secteurs et les autorités locales», a ajouté Karima Bakir Tafer, qualifiant cela de facteur clé de l'avancement du projet sur le terrain. Les usines de traitement, a fait remarquer la secrétaire d'Etat auprès du ministère de tutelle, chargée des mines, sont chargées du concassage, du criblage, de l'augmentation de la teneur en fer et de la réduction de la teneur en phosphore de 0,8 % à 0,2 %, permettant une capacité de production d'un million de tonnes d'ici 2026, puis de huit millions de tonnes d'ici 2030, la quantité nécessaire pour approvisionner l'usine de Béchar en matières premières. «Les usines de traitement se voient confier la tâche de concasser, de tamiser, d'augmenter le pourcentage de fer et de réduire le pourcentage de phosphore de 0,8 à 0,2 %, ce qui permettra une capacité de production de 1 million de tonnes en 2026, pour atteindre 8 millions de tonnes à l'horizon 2030, soit la quantité nécessaire pour approvisionner l'usine de Béchar en matière première», a-t-elle ajouté.