,L'après-midi de ce lundi 15 décembre s'annonce brûlant. Les demi-finales des compétitions internationales ouvrent un chapitre décisif, celui où les certitudes vacillent et où les rêves prennent forme. Maroc, Emirats arabes unis, Jordanie et Arabie saoudite : quatre nations, un seul objectif — forcer le coffre du trophée et s'en emparer sur le terrain. Dans des stades promis à une ambiance électrique, chaque minute pèsera comme une éternité. Les cœurs battront au rythme effréné des tribunes, les regards seront suspendus à chaque ballon disputé. Seuls les joueurs, plongés dans l'intensité absolue, sauront dompter cette pression où la moindre erreur peut être fatal. Maroc – Emirats arabes unis : le favori face au défi de la résilience, les Lions de l'Atlas ont eu un parcours solide depuis le coup d'envoi du tournoi. Sept points récoltés en phase de groupes, une défense imperméable, une efficacité clinique : les succès face aux Comores et à l'Arabie saoudite, ainsi que le nul contre Oman, ont posé les fondations d'une campagne maîtrisée. En quarts de finale, la victoire autoritaire contre la Syrie n'a fait que confirmer cette impression de puissance tranquille. Face à eux, les Emirats arabes unis au terme d'un quart de finale haletant contre l'Algérie, arraché lors de la séance des tirs au but. Capables de serrer les rangs et de frapper au moment opportun, les Emiratis s'appuient sur leur solidité mentale et leur expérience pour tenter de bousculer l'ordre établi et surprendre le favori marocain. Arabie saoudite – Jordanie : ambition offensive contre constance collective La seconde demi-finale promet, elle aussi, un affrontement de très haut niveau. L'Arabie saoudite a séduit par son football offensif et son sens de l'initiative. Auteur de deux victoires convaincantes en phase de groupes, malgré une courte défaite face au Maroc, la sélection saoudienne a confirmé son potentiel en éliminant la Palestine en quarts de finale. Sa capacité à accélérer le jeu et à se projeter rapidement vers l'avant en fait une équipe redoutable. Mais la Jordanie n'a rien d'un outsider fragile. Impressionnante de régularité, elle a survolé la phase de groupes avec trois victoires en trois matches, avant de dominer l'Irak en quarts de finale. Solide défensivement, lucide dans les moments clés et remarquablement équilibrée, la sélection jordanienne avance avec une confiance silencieuse, bien décidée à prolonger son parcours jusqu'à la finale. En cette fin d'après-midi décisive, le football promet plus qu'un simple spectacle : une bataille d'émotions, de stratégies et de caractères, où chaque équipe jouera bien plus qu'un match, elle jouera son histoire.