Si aucun pays du continent ne rejoint encore les rangs des nations dites «développées», selon le rapport du PNUD 2025, l'Afrique présente un tableau contrasté en matière de développement, n'existant pas une Afrique mais des Afriques. quatrièmement, améliorer la gestion de son système de santé, les compétences existantes devant tisser des co-partenariats avec l'étranger. Cinquièmement : le rapport du PNUD lui consacré de larges développements, enjeu majeur du XXIe siècle. l'Afrique doit développer et maîtriser l'intelligence artificielle, si elle ne veut ne veut pas être marginalisée , dont le fondement est le développement de l'IA, ouvrant de nouvelles voies et offrant de nouvelles possibilités de développement. Ainsi, pour le classement au niveau international de l'intelligence artificielle pour 2025, The Global AI Index (GAII) » classe 93 pays pour lesquels les données sont disponibles en fonction de leur niveau d'investissement, d'innovation et de mise en œuvre de l'intelligence artificielle. Il s'appuie sur 108 indicateurs couvrant la période 2020-2025 qui proviennent de 23 sources de données différentes, notamment des rapports gouvernementaux, des bases de données publiques réalisées par des organisations internationales, de Think tanks et des entreprises privées. Pour l'Afrique, selon un classement publié le 4 décembre 2025 par l'hebdomadaire britannique The Observer, nous avons par ordre de classement et en référence à la position mondiale pour les 15 premiers pays : 1-Egypte (47e), 2-Afrique du Sud (54e), 3-Ghana (61e), 4-Algérie (65e)- 5-Maroc (68e), Nigeria (69e), 7-Maurice (70e), 8-Kenya (74e), 9-Sénégal (75e), 10-Côte d'Ivoire (84e), 11-Tunisie (85e),12-Rwanda (86e),13-Bénin (88e),14-Zambie (89e),-15-Ethiopie (91e). En conclusion : les médias en Afrique pour assurer leur crédibilité et ne pas induire en erreur l'opinion locale, doivent faire attention aux discours politiques qui ont leur propres logiques mais se référer à des sources crédibles, se basant sur des données scientifiques, la rumeur dévastatrice et les mauvais choix dans les politiques socio-économiques étant les effets d'un système d'information déficient et du manque de transparence. La situation nuancée pour l'Afrique du rapport du PNUD ne touche pas seulement l'Afrique puisque le rapport sur le développement humain 2025 – publié le 6 mai 2025 intitulé «Une affaire de choix : individus et perspectives à l'ère de l'IA », montre une stagnation de la progression de l'IDH dans toutes les régions du monde, un ralentissement alarmant du développement mondial, une aggravation des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres. Le rapport montre clairement que les tensions commerciales croissantes, l'aggravation de la crise de la dette surtout en Afrique et l'essor d'une industrie qui ne crée pas d'emplois sont autant de problèmes qui nuisent au développement. Selon l'administrateur du PNUD, Achim Steinerje, si la lenteur des progrès enregistrés devient la nouvelle norme, cela rendrait notre monde moins sûr, plus divisé et plus vulnérable aux chocs économiques et écologiques. Professeur des universités Expert international Abderrahmane Mebtoul