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Classement des pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d'argent en 2025 Basel Institute on Governance et rapport de la Coface de mars 2025 sur la situation et les perspectives de l'économie algérienne
Cette présente contribution est une synthèse en conclusion sur le classement des pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d'argent en 2025, selon Basel Institute on Governance et sur la situation 2024/2025 et les perspectives de l'économie algérienne à partir du rapport de la Cofice de mars 2025. La Coface, leader mondial des solutions d'assurance-crédit, aidant les entreprises à sécuriser leurs transactions commerciales contre le risque d'impayés, qui a classé l'Algérie en catégorie D, qui désigne un niveau de risque élevé ou très élevé pour des entreprises qui veulent investir, alourdissant le cout d'un projet dont les IDE supporté par le pays récepteur, pouvant le rendre moins compétitif par rapport aux pays à moindre risque dans le classement mondial, du risque de blanchiment d'argent publié en 2025 par le Basel Institute on Governance, un mauvais score, se classe 15e au niveau mondial parmi les juridictions les plus exposées et 10e au classement africain, la plaçant dans la catégorie des pays à risque élevé, un signal négatif pour les acteurs financiers internationaux. Enfin, le pays dispose d'un potentiel minier considérable, avec des sites majeurs tels que Gara-Djebilet (fer) et Tala Hamza-Amizour (zinc, plomb), en cours d'exploitation par des acteurs étrangers. Toutefois, avec une contribution actuelle du secteur minier de seulement 1% au PIB, afin de renforcer son attractivité, le gouvernement algérien a adopté une nouvelle loi minière excluant l'activité minière de la liste des secteurs soumis à la règle 49/51 – qui limite la participation étrangère à 49% – et permettrait aux investisseurs étrangers de détenir jusqu'à 80% du capital d'un projet. Pour le cadre macro-économique et macro social, pour la Coface, l'inflation a nettement ralenti en 2024 en raison d'une baisse de l'inflation importée (notamment alimentaire), soutenue par les mesures gouvernementales de stabilisation de la monnaie nationale et un contrôle renforcé des prix. Toutefois, la politique budgétaire expansionniste, associée à une consommation privée dynamique, exercera une légère pression à la hausse sur l'inflation. La banque centrale maintiendra une politique monétaire inchangée avec un taux directeur stable à 3% depuis mai 2020, sans guère d'effet, compte tenu de l'excès de liquidité sur le marché. En 2025, la politique budgétaire est resté expansionniste pour soutenir le pouvoir d'achat et l'investissement avec un budget record de près de 17 000 milliards de dinars (128 milliards de dollars, +10% par rapport à 2024) où les dépenses resteront dominées par les salaires, les transferts sociaux et la défense, les transferts étant renforcés, notamment par l'augmentation des subventions alimentaires. Cependant, l'érosion des recettes pétrolières incitera l'Etat à limiter les prélèvements sur le Fonds de régulation des recettes (FRR) destinés à financer le déficit (environ 1/3 de ce dernier) et s'appuiera davantage sur l'émission de dette intérieure avec une augmentation de l'encours de la dette publique, l'endettement externe, pouvant être une possibilité, le pays ayant une marge de manœuvre puisque l'endettement extérieur est inférieur à 3% du PIB. Dans le domaine des perspectives économiques, gouverner c'est prévoir, devant d'ores et déjà élaborer des stratégies d'adaptation, après lecture du rapport de la Coface, rejoignant le rapport de novembre 2025 de la Banque mondiale, l'Algérie présente un profil économique contrasté et l'enjeu majeur est l'accroissement de la production et productivité interne impossible sans de profondes réformes : une économie dynamique tirée par les investissements publics, mais confrontée à des défis structurels importants, chômage élevé notamment et entraves bureaucratiques et dépendance aux hydrocarbures. Après la réapparition d'un déficit courant modeste en 2024, celui-ci devrait se creuser entre 2025/2026. Les revenus des hydrocarbures qui représentent l'essentiel des exportations totales, reculeront sous l'effet de la baisse des prix de l'énergie. En effet, selon l'administration américaine d'information sur l'énergie (EIA) : le baril de Brent devrait s'échanger en moyenne à 55,08 dollars en 2026 soit une baisse de plus de 20% par rapport à 2025 ce qui donnerait des recettes de Sonatrach entre 35 /37 milliards de dollars en cas de non accroissement de la production en volume contre 60 en 2022, 50 en 2023, 45 en 2024 et 41/42 en 2025 impactant, sans compter la concurrence des USA en Europe, à la baisse la section hors hydrocarbures qui n'ont pas dépassé les 5 milliards de dollars entre 2024/2025 où les dérivées représentent plus de 65%. Comme impact nous aurons en 2026, le cumul du déficit commercial et du déficit budgétaire, une baisse des réserves de change et l'écart entre le cours officiel du dinar et celui du marché parallèle . En conclusion : Pour le classement des pays africains, les plus exposés au risque de blanchiment d'argent en 2025 (Source le Basel Institute on Governance) l'Algérie dans le classement mondial du risque de blanchiment d'argent publié en 2025 par le Basel Institute on Governance, un mauvais score, se classe 15e au niveau mondial parmi les juridictions les plus exposées et 10e au classement africain, la plaçant dans la catégorie des pays à risque élevé, un signal négatif pour les acteurs financiers internationaux. Le classement africain met en lumière de forts contrastes. Sur les 48 pays africains évalués, 25 sont classés à risque élevé, 20 à risque moyen et seulement 3 à risque faible. 1-République démocratique du Congo (3e rang mondial) 2-Tchad (4e) 3-Guinée équatoriale (5e) 4- Gabon (8e) 5-Centrafrique (9e) 6-Guinée-Bissau (10e) 7-République du Congo (11e) 8-Djibouti (13e) 9-Niger (14e) 10-Algérie (15e) 11-Madagascar (16e) 12-Comores (20e) 13-Kenya (23e) 14-Angola (24e) 15-Eswatini (25e) 16-Togo (27e) 17-Guinée (28e) 18-Cameroun (30e) 19-Sierra Leone (31e) 20-Mozambique (32e) 21-Bénin (33e) 22-Mauritanie (35e) 23-Liberia (36e) 24-Mali (37e) 25-Nigeria (38e) 26-Côte d'Ivoire (41e) 27-Lesotho (42e) 28-Zimbabwe (43e) 29- Sao Tomé-et-Principe (46e) 30-Gambie (52e) 31-Burkina Faso (53e) 32-Ouganda (54e) 33-Rwanda (55e) 34-Ethiopie (57e) 35-Afrique du Sud (64e) 36-Tanzanie (72e) 37-Cap-Vert (77e) 38-Malawi (79e) 39-Sénégal (83e) 40-Zambie (84e) 41-Egypte (87e) 42-Ghana (96e) 43-Maroc (100e) 44-Namibie (116e) 45-Tunisie (119e) 46-Maurice (123e) 47-Seychelles (126e) 48-Botswana (151e). Professeur des universités Expert international Abderrahmane Mebtoul