sont présentées comme la clé de la solution aux défis liés au climat. C'est, en même temps, une marque de progrès par leurs multiples impacts sur l'économie et comme facteur de stimulation de l'innovation technologique. L'Algérie s'est résolument engagée dans cette filière en février 2011 sur la base d'un programme ambitieux au départ, dont l'objectif et l'échéance ont été réajustés ensuite, à deux reprises, en 2015 et en 2020, pour viser une cible visiblement plus réaliste : 15.000 mégawatts (MW) d'énergies renouvelables à l'horizon 2035. En parallèle, une opération de raccordement au réseau électrique des zones éloignées, notamment dans le Sud, via des systèmes solaires individuels et des centrales photovoltaïques hors réseau, est envisagée. Le ministre de l'Energie et des Energies renouvelables, Mourad Adjal, a rappelé lors d'une séance d'audition devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale en octobre dernier, que «le développement des énergies nouvelles et renouvelables ainsi que l'efficacité énergétique figuraient parmi les priorités de la stratégie énergétique nationale». Il a souligné que «la nouvelle organisation du secteur permettra au ministère de concentrer ses efforts sur l'accélération de la réalisation des objectifs fixés». En plus d'économiser le gaz, ce programme permettra, a insisté le ministre, «de développer une industrie tout au long de la chaîne de valeur, de stimuler la dynamique de l'hydrogène vert, d'exporter l'électricité produite à partir de sources renouvelables et de réduire l'empreinte carbone». Plus récemment, il y a moins d'une semaine, Mourad Adjal était à Guerrara (wilaya de Ghardaïa) pour la réalisation d'une centrale solaire de 82 mégawatts appelée à renforcer le dispositif énergétique photovoltaïque de la wilaya, en plus de créer des emplois. En clôturant sa tournée de travail, le ministre a visité l'Institut des énergies renouvelables qui se trouve à Bounoura dans la wilaya de Ghardaïa. Sur le terrain, de nombreux indices prouvent que le programme des énergies renouvelables a pris un nouvel essor. Sa première phase connaît, – une capacité de 3.200 MW, à travers 14 wilayas – un début de concrétisation avec la réalisation, très bientôt achevée, des deux centrales solaires photovoltaïques d'El Ghrous (wilaya de Biskra) et de Tendla (wilaya d'El-Meghaïer) de 200 MW, chacune. Dans un peu plus d'un mois, du 2 au 4 février 2026, le 15ème Salon international Era dédié aux énergies renouvelables, aux énergies du futur et au développement durable qui se tiendra au Centre de Conventions, à Oran, offrira l'occasion de faire le point sur les progrès enregistrés par le programme des énergies renouvelables et de confirmer les bonnes perspectives qui se présentent pour la transition énergétique en Algérie.