Le premier Forum national d'étude sur la qualité de la vie s'est tenu, hier, dimanche, au Palais de la culture Moufdi Zakaria. Il a été inauguré par la ministre de l'Environnement et de la Qualité de la vie, Mme Kaoutar Krikou, aux côtés de plusieurs membres du gouvernement,.Cette rencontre est placée sous le thème « Des acquis nationaux face aux enjeux du développement ». Un communiqué du ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie explique qu'il s'agit d'une démarche qui vise à évaluer les politiques publiques liées à l'amélioration du cadre de vie des citoyens, tout en explorant les perspectives de développement durable. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre de l'Energie et des Energies renouvelables, Mourad Adjal, du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Saïd Sayoud, ainsi que du ministre de la Santé, le Pr. Mohamed Seddik Ait Messaoudene. Plusieurs responsables de départements ministériels et d'institutions publiques, en plus de membres du corps diplomatique accrédité en Algérie, étaient également présents à ce Forum. Le but est d'ancrer la notion de qualité de vie dans les stratégies nationales de développement, à la lumière des défis environnementaux, sociaux et économiques actuels. Dans ce sens, le Forum a offert l'espace de réflexion et de concertation multisectorielle indispensable à cette démarche. Dans son intervention, Mohamed Arkab a insisté sur la dimension environnementale de la politique sectorielle, la politique du secteur repose sur la dimension environnementale. Le secteur poursuit ses efforts pour protéger l'environnement et réduire son empreinte carbone grâce à de nombreux projets. Il vise également à réduire le torchage du gaz à moins de 1 % grâce à des mesures et des procédures mises en œuvre pour surveiller et contrôler les émissions. Un comité spécialisé, regroupant toutes les parties prenantes impliquées dans la réduction des émissions de méthane, a été créé. Ce comité est chargé d'étudier et d'élaborer une feuille de route visant à établir un outil national de détection, d'estimation et de réduction des émissions de méthane. Il a également souligné que l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement en matière de carburants a permis d'éliminer les émissions de plomb des véhicules. En commercialisant un seul type d'essence, le secteur a concrètement contribué à améliorer la qualité du carburant et à réduire les émissions. Mohamed Arkab a expliqué que le secteur s'efforce de mettre en place un modèle d'économie circulaire en valorisant les déchets solides et organiques. Cela consiste en la récupération et le recyclage des métaux contenus dans les déchets ferreux et autres métaux. Concernant les déchets organiques, les efforts s'intensifient dans le recyclage des huiles usagées et la production de biocarburants, transformant ainsi les défis environnementaux en opportunités de développement qui améliorent la qualité de vie. Il a mis en avant le projet de reboisement lancé par Sonatrach, qui prévoit la plantation de plus de 400 millions d'arbres sur dix ans, couvrant une superficie de 520 000 hectares. Ce projet devrait générer environ 24 000 emplois et soutenir le développement social. Dans le cadre de la modernisation des activités minières, le ministre a fait savoir que le secteur travaille à intégrer les technologies les plus récentes afin de réduire les émissions de poussières et de particules issues des opérations minières. « Notre ambition est de transformer les mines en sites respectueux de l'environnement, en investissant dans des systèmes de pulvérisation intelligents et des capteurs pour surveiller la qualité de l'air en temps réel. Cela protège la santé des riverains des zones minières et leur offre un cadre de vie sain», a-t-il affirmé. Le ministre d'Etat, ministre des Hydrocarbures et des Mines a souligné que le secteur des hydrocarbures et des mines œuvre à fournir des services de qualité et de l'environnement. Il a rassuré sur la sécurité énergétique et hydrique du pays sur le long terme. Le secteur contribue également au financement de l'économie nationale. Le ministre d'Etat a affirmé que l'amélioration de la qualité de vie constitue un axe fondamental des politiques publiques.