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Le 27 décembre 1978, jour de la mort du Président, un chaos émotionnel pour tout un peuple
Houari Boumediène, toute une vie dédiée à l'Algérie, son seul vrai amour
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 12 - 2025

Il y a quarante-sept ans, le jeudi 27 décembre 1978, âgé de seulement 46 ans (né le 23 août 1932), disparaissait ici-bas, à tout jamais, le président Houari Boumediène, laissant après lui, son nom en une pensée éternelle, frappé sur le fronton de plusieurs édifices publics, un nom donné à l'histoire du pays, avec des réalisations concrétisées sur le territoire, et cela en seulement treize ans de présidence à la tête de l'Algérie.
Au même moment, en Algérie, il y aurait eu des dizaines de milliers de morts parmi ce peuple, auparavant de nationalité « indigéne- non citoyen », mais devenu, depuis peu, des français-musulmans. Et bien sûr, parmi cette population il y avait des centaines de ces combattants algériens qui étaient allés en aout 1944, au front combattre contre l'allemagne nazie, pour la France, aux côtés de l'armée. Ils rentraient en « algérie française » retrouver leurs familles, leurs proches, leur douar ou leur « mechta », savourer même dans la misére, le délice de la liberté, enfin retrouvée, par cette fin de guerre mondiale.
Il faut imaginer l'état de cet enfant de 13 ans au vu de cette horreur sanguinaire, des chairs et des corps déchiquetés, de femmes, d'enfants, d'hommes abattus, gisant au sol, baignant dans leur sang. Il faut imaginer le choc de cet enfant qui entend le bruit des détonations de ces armes qui crachaient la mort, dans une indescriptible cohue de peur et de désespoir. Fuir ne servait à rien, quand bien même mais où fuir, sauf à courir car les soldats, eux tiraient à bout portant dans le dos de ces fuyards. Où s'abriter ? Les balles tuaient ! Les gens s'effondraient ! Les cris, les hurlements, la peur, et la mort.
Il faut savoir que ce garçon, comme tous les survivants de cette tuerie, ne furent pas soignés, entourés pour ce traumatisme qui restera ancré dans les esprits pour toujours. De nos jours et c'est très bien, il y a des médecins, des soignants, et des cellules psychologiques pour aider les personnes qui auront subit de tels chocs.
A partir de cette date, le petit Mohamed Boukharouba devint un adulte ( ce qu'il dira lui-même plus tard, beacoup plus tard) au-delà de son âge. Le monde entier définera ce garçon comme un homme sévère, triste, taciturne, discret qui ne riait que très rarement et dont la parole était bien rare. Bien sûr que quiconque le serait à moins. Les psychologues savent le pourquoi du comment. Taciturne, oui, on ne le serait à moins quand il y a ce terrible vécu qui marque à vie, au vu de ces yeux d'enfant de ce massacre.
Houari Boumediène ne sera plus jamais le petit Mohamed Boukharouba. Nous savons tous que seul l'exil aura permit à cet homme de continuer à vivre avec ces images terribles enfouies dans sa mémoire, qu'il n'oubliera jamais.
Et c'est pour cela qu'il devait dédier toute sa jeunesse, toute sa vie d'homme à son seul amour qu'aura été l'Algérie. Au fil du temps, des années qui passérent, il se donna à fond à l'instruction. Il savait que seul le savoir, les études l'aideraient à mieux comprendre. Il se réfugia dans les études approfondies, pointues, avancées. Il devait acquérir une solide double culture intellectuelle religieuse et universitaire et c'est ce qui lui donna le sens de la réserve, de la modestie, de la discipline, pour conforter son intelligence et acquérir ce qui fit de lui, un stratége reconnu et un visionnaire vers le développement de son amour de pays, l'Algérie.
Le monde entier lui reconnaît cette obstination politique de revenir au pays pour aider à mieux le défendre et aider tous les moudjahidines, les « fellagas « à se battre , à lutter pour l'indépendance de cette Algérie. Il n'en ressortira plus jamais jusquà sa mort à l'âge de 46 ans, ce 27 décembre 1978.
Parcours succint d'un homme, un visionnaire pour l'Algérie
Dostoïevski avait développé une théorie selon laquelle, les humains sont divisés en deux catégories, les ordinaires et les extraordinaires. Pour parler de ces derniers , il disait qu'ils « ne peuvent se soumettre aux directives des autres car ils sont nés pour justement donner des directives »
C'est leur nature d'être et de vivre, à la différence près que seul DIEU et lui seul, peut décider qui doit mourir et qui doit vivre.
Houari Boumediene était un homme hors-norme, un homme extraordinaire, un président aux lourdes et énormes responsabilités, un homme bon et généreux, porté vers l ́autre, nourri par des sentiments d ́amour et de fraternité et indiscutablement patriote de son Algérie qu'il aimait par-dessus tout.
Il a côtoyé les plus grands de ce monde, et de hauts dignitaires se sont déplacés pour le voir ou pour l'écouter avancer ses thèses et sa vision.
La nouvelle génération doit en être informée, doit savoir ce qu'il a été, ce qu'il a fait et à quel niveau aura-t-il réussi à hisser le pays. D'aucuns se posent même la question de savoir ce que serait devenu ce pays si le président n'était pas parti si tôt, si jeune, après seulement treise années de gouvernance, sachant tous les progrés et les réalisations industrielles , économiques et sociales édifiées sur le terrain. Treize années pour construire un pays et lui donner une voix à l'international.
C'est à 23 ans, en 1955 qu'il rejoindra l'armée, en pleine guerre de libération et à 26 ans, en 1958 il en devint un des chefs d'état major et à 30 ans ministre de la défense, pour devenir à 33 ans, le 19 juin 1965, le 2° président de la république algérienne.
Il évident qu'il serait trop long ici de citer les grands projets et les réalisations durant son passage à la tête de l'Etat. Il suffit de se connecter sur internet pour s'en convaincre.
La « richesse »de Houari Boumediène : 698 DA : solde de son compte CNEP après sa mort !
Quand il est mort, Boumediene avait 698 dinars algériens sur son compte en banque.Un document, fait état de son avoir bancaire qui s'élevait en 1976 à 690 dinars. Les 8 dinars ont été générés par l'intérêt légal de ce « placement » qui, en fait n'a été fait que pour encourager l'épargne populaire algérienne. A l'ouverture du compte n° 000002/08 il y déposa la somme de 500 dinars qui ne devait connaître aucune augmentation à l'exception de 198, 37 da d'intérêts. Ce qui est cerrtain qu'il n'était pas un homme d'argent. Il n'en a d'ailleurs jamais eu, ni dans son enfance, ni dans sa jeunesse, ni dans la période estudiantine, ni en tant qu'homme et encore moins en tant que président. Non, jamais !
On ne connaît au défunt président aucune propriété, aucun patrimoine, ni immeuble, ni terres, ni voitures, ni argent, ni affaires,....ni enfants.
Il a même remboursé sur son salaire, le prix du billet d'avion, de son frère, qui était venu lui rendre visite à Moscou lors de son hospitalisation. Il disait que l'argent public ne doit rester que public et qu'il appartient qu'au peuple.
Il s'est « fâché » gentiment et respectueusement avec sa maman qui lui demandait de déroger à l'incorporation au Service Militaire de son frère, ce qu'il avait refusé. Sa mère lui aurait dit alors » Wa3lech rak Raïs ? « . ( Pourquoi alors tu es président ). Il aurait éclaté de rire. Il riait rarement. Pour l'anecdote, son frère a bien effectué son Service militaire.
Le défunt président était devenu pour son peuple, une légende. Une vraie légende qui ne peut être effacée quelle que soit son ancienneté, car c'est le peuple qui la fait vivre en son sein. La légende est faite pour durer. Pour l'éternité. Lamartine disait que « l'oubli drape les morts d'un second linceul ».
C'est bien cela que ne veut pas l'esprit algérien envers Houari Boumediène. Personne des algériens ne l'oubliera, ni ses soutiens, ni ses adversaires, ni ses détracteurs. Il aura marqué les esprits, tous les esprits de son nom dans le marbre de la vie pour l'éternité. Non, nous ne l'oublierons jamais.
Boumediène aura fait siens, tous les problèmes des algériens. Il voulait que ça soit les siens ! Il aimait son peuple, tout son peuple, tous les algériens, et plus encore son pays. Il a connu la souffrance. Il n'en voulait pas pour les algériens.
Oui, il a dédié sa vie à l'Algérie dès l'âge de treize ans.
C'est ce jour là qu' il est devenu adulte d'esprit.
Suite et fin…


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