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Citigroup plonge sur des rumeurs de nationalisation
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 02 - 2009

L'action Citigroup a clôturé vendredi sous les deux dollars après avoir effectué un plongeon de plus de 22%, portant à six le nombre de séances de baisses consécutives, sur des rumeurs de nationalisation et d'expropriation des actionnaires.
En l'espace d'un an, Citigroup, fleuron de l'industrie financière américaine, a perdu plus de 90% de sa valeur.
Sa concurrente Bank of America a subi le même sort pendant une bonne partie de la séance avant de se redresser après que l'analyste Richard Bove eut déclaré sur CNBC que son action représentait «la meilleure affaire de l'histoire de Wall Street.»
Bank of America a clôturé en baisse de 3,56% à 3,79 dollars après être tombé en séance à 2,53 dollars. «Cela montre à l'évidence que les marchés jugent que la probabilité qu'elles soient nationalisées est élevée», commente Mike Holland (Holland & Co). «Et, le cas échéant, tout le monde pense qu'il ne fait aucun doute que les actionnaires seront de fait nettoyés».
Interrogé sur les rumeurs, Jon Diat, porte-parole de Citigroup, a répondu par courriel que la base de fonds de la banque était «très solide» et que son ratio de fonds propre Tier 1 était «parmi les plus élevés du secteur». «Nous restons concentrés, et progressons, sur la réduction de l'actif de notre bilan, sur la diminution des dépenses et sur la rationalisation de nos activités pour une future croissance des résultats», a ajouté Diat. Dans un courriel, le directeur général de Bank of America Kenneth Lewis estime que les spéculations sur une nationalisation de son groupe reposent sur une interprétation erronée de sa position financière.
La capitalisation de Citigroup est tombée à 11,5 milliards de dollars, soit moins que le gérant d'actifs Northern Trust. Celle de Bank of America représentait 21 milliards de dollars. En fin de journée, la Maison blanche a tenté d'allumer un contrefeu, assurant qu'elle préférait laisser le système bancaire au sein du secteur privé, ce qui a permis aux marchés d'actions d'effacer une partie de leurs pertes, sans pour autant convaincre que l'hypothèse d'une nationalisation de certaines banques était enterrée.
L'Association américaine des banquiers a de son côté fustigé les rumeurs, indiquant qu'elles inhibaient l'investissement privé et qu'elles entamaient inutilement la confiance du consommateur.
L'association a ajouté que ces «spéculations avaient un impact négatif sur le secteur financier et qu'elles compliquent davantage encore la situation du crédit.»
L'idée d'une nationalisation reste présente
Le Trésor des Etats-Unis doit, dans les semaines qui viennent, soumettre quelque 25 banques, dont l'actif dépasse pour chacune les 100 milliards de dollars, à des tests pour déterminer qui doit renforcer ses fonds propres.
Le sénateur républicain Lindsey Graham, qui passe pour l'un des membres les plus conservateurs du Sénat, a déclaré que la nationalisation pourrait être une option. L'ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan considère lui qu'une intervention de l'Etat pourrait être la moins mauvaise des solutions à la disposition des autorités.
«Pour l'heure, on prévoit le pire; soit une nationalisation pure et simple, soit que Bank of America et Citi doivent à ce point augmenter leur capital que les actionnaires soient dilués; de mon point de vue, tant l'une que l'autre est une possibilité», commente Keith Davis (Farr, Miller & Washington). «On s'interroge tellement sur ce qui peut se passer pour ces deux banques... que plus personne ne veut avoir à faire avec elles», ajoute-t-il.
Selon deux personnes proches de Citigroup, la banque n'est pas en conversation avec le gouvernement concernant son éventuelle nationalisation. Le Trésor n'en a pas dit beaucoup plus à Citigroup qu'il ne l'a fait auprès du grand public concernant ses projets pour le secteur bancaire, ont dit les sources. Quoi qu'il en soit, le coût de protection d'un défaut de Citigroup a fortement augmenté vendredi, le CDS à cinq ans passant à 450 points de base, soit 450.000 dollars par an pour assurer 10 millions de dettes, contre 405 pdb environ jeudi en clôture, selon des données de Phoenix Partners Group. Chacune des deux banques a bénéficié d'une aide publique de 45 milliards de dollars ces derniers mois, ainsi qu'une garantie sur les pertes liées à des actifs toxiques.
Bank of America a publié le mois dernier sa première perte trimestrielle en 17 ans; quant à Citigroup, il a perdu 28,5 milliards de dollars au cours des 15 derniers mois.
Selon une source, Citigroup compte vendre sa participation dans la société brésilienne de cartes de crédit Redecard, ce qui pourrait lui permettre de lever 1,27 milliard de dollars, selon une source au fait de la situation.


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