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Marchez noir ou la couleur de la protestation
Sortie du dernier album d'Amazigh Kateb
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 01 - 2010

Un album comportant douze titres deux phares. En effet, ce disque est pour Amazigh la première occasion de travailler sur deux textes de son défunt père Kateb Yacine. Ce dernier a repris deux poèmes Bonjour et l'Africain que son père avait écrit alors qu'il avait entre 18 et 20 ans. Quand Amazigh était jeune, il avait du mal à décortiquer ses textes. Ces deux morceaux adaptés des textes de son père Bonjour et Africain, il en a composé la musique. Façon singulière de se réapproprier le père qui a été souvent accaparé. Une manière également de révéler que «la poésie et la littérature viennent aussi de la rue, du peuple, mais parfois de la misère». «Interpréter les textes de mon père s'est imposé à moi comme un besoin naturel. J'assume entièrement ces choses-là.»
Pour l'artiste, le choix du titre n'est pas innocent. Marchez noir est un ras le bol. «Il y en a marre de marchez blanc. C'est la cause des peuples opprimés, sur les démarches contestataires qui ont existé. Les marches noires ne sont pas forcément des marches menées par des Noirs, par exemple en Argentine dans la place de Mai, la marche des mères des disparus, on appelait la marche noire. C'est la couleur de la protestation, c'est la couleur que je revendique parce que dans les discours planétaires y a quelque chose de très manichéen.» Amazigh explique que c'est important de revendiquer la marche noire et de dire que, si aujourd'hui, les peuples ne reconnaissent pas dans leur propre Histoire officielle qu'on leur raconte, c'est parce que cette Histoire n'a pas été écrite noir sur blanc mais blanc sur noir.
Dans cet album, il parle de l'impérialisme, de ceux qui ont fabriqué l'Histoire, Marchez noir dans ma vision c'est quand un peuple avance, quand il marche noir, il laisse une trace derrière lui. Cet album, explique-t-il sur son site personnel «est une insomnie en forme de manifeste : un manifeste pour l'amour, la révolution, le rire, la danse, la sueur et la résistance».
«Il correspond à un besoin de faire le bilan humain et artistique de 20 ans d'exil et de deuil, de route et de scène, de solitude et de collectif.
C'est une nouvelle naissance à plus d'un titre». L'album en question a été réalisé avec son nouveau groupe baptisé «Poison rouge». Lors d'une conférence de presse tenue dernièrement à Alger, Amazigh Kateb avouera que son nouvel album est dicté, lui aussi, par son amour des choses. Cet album est la résultante de nombreux voyages et déplacements. Cette nouvelle production, il l'a ressentie comme un besoin vital.
«Marchez noir peut se targuer de renfermer des nouveautés, en l'occurrence l'introduction d'un DJ où se mêlent un ensemble de sensations et d'ambiances allant de la chanson chaâbi, au raï, en passant par le gnawi, le ragga, le reggae, le rock, l'électro ou le hip hop. En somme Marchez noir est un album absolument à écouter.


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