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Un musicien de génie
Wolfgang Mozart (1756-1791)
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 04 - 2010

Précocité en musique, mais, également, précocité dans la mort puisque le génial musicien devait décéder à l'âge de trente-cinq ans, alors qu'il était en train d'écrire un Requiem…
La famille de Mozart
Léopold Mozart, le père du prodige musicien, lui, est né à Augsbourg en 1719, d'un père qui y était relieur, honorablement connu mais de condition plutôt modeste. Doué pour les études, Léopold les poursuivit jusqu'au baccalauréat de philosophie, prenant goût à la musique et se faisant engager comme violoniste chez le comte de Thurn-Valsassina et Taxis. Appelé, en 1743, à la cour de l'archevêque de Salzbourg, il y était devenu rapidement compositeur, en 1747, et second maître de chapelle en 1763. Mais le père de l'illustre Mozart n'est jamais parvenu à obtenir le poste de premier maître qu'il convoitait tant.
En 1747, il épousa Anna Maria Pertl, fille d'un surintendant du fisc qui était en même temps chanteur et chef de chorale qu'i connaissait. Le couple des Mozart ont eu sept enfants, dont cinq moururent à leur naissance et il n'en survit que deux, une fille Maria Anna, surnommée Nannerl, née en 1751, et un garçon, Wolfgang Théophile, le futur grand artiste qui naquit, lui, en 1756. Wolfgang Mozart, qui détestait le prénom de Théophile, le remplacera toujours par sa traduction latine, Amadeus qu'il aimait bien.
Une enfance précoce
C'est ainsi que né dans une famille de musiciens, avec une sœur un peu plus grande et très douée aussi, le petit Mozart s'intéressa très tôt au clavecin dès qu'il se mit à faire ses premiers pas.
A trois ans, déjà, il cherchait sur le clavier «les notes qui s'aiment», c'est-à-dire les accords. Une année plus tard, à quatre ans, il se mit à utiliser le cahier de musique de sa sœur pour inscrire sa première œuvre : un Menuet. Il en composa beaucoup d'autres dans les mois qui suivirent. Un jour, son père trouva le petit Mozart barbouillé d'encre et lui demanda, alors, ce qu'il avait fait pour cela. «Un concerto pour clavecin», répond l'enfant tout naïvement. Convenons que c'était une œuvre bien plus difficile pour un âge si précoce. «Un long moment après, Léopold se tint tout raide et muet devant la feuille de papier sans pouvoir trouver la réplique qu'il fallait et tout étonné. Ensuite, deux larmes d'admiration et de joie coulèrent de ses yeux», témoigne un contemporain.
Un père au service du talent de son enfant
Désormais, Léopold se consacra entièrement à l'éducation musicale de son tout jeune fils en qui il décela d'immenses et de rares qualités. Il devint son unique professeur pour le guider dans son art.
C'était un travail de tous les instants, chaque jour, qui n'empêchait nullement la grande et sincère affection qu'il lui vouait. «Après Dieu, il y a papa», avait écrit Mozart plus tard en souvenir de son père si attentionné.
Quant à Léopold, il se souvint que son petit garçon n'allait jamais au lit sans avoir chanté, juché sur une chaise Oragnia figata fa, «en multipliant les baisers pour finir par le bout du nez».
Le tour d'Europe du prodige
Dès l'année 1762, Léopold entama des tournées dans toute l'Europe, en exhibant ses enfants comme des prodiges, le petit garçon tout particulièrement. Bien sûr, cela peut sembler choquant aujourd'hui de voir, comme à Londres, des affiches indiquant le prix de l'écoute privée des enfants, comme s'ils étaient des bêtes de cirque. Mais cela semblait, alors, normal et tout à fait ordinaire. «Il est bien gai de voyager», avait écrit Mozart, même si ces déplacements perpétuels étaient fatigants pour lui et pour sa famille. Il ne reviendra à Salzbourg et ne retrouvera sa chambre d'enfant que quatre ans plus tard, à l'âge de dix ans.
Le succès dans toutes les capitales
Dans toutes les villes et les cours où il se produisit, les dons de Mozart et son invraisemblable facilité provoquaient l'admiration de tous. On frappait même des médailles à l'effigie de l'enfant aux dons remarquables. A Paris, l'écrivain Grimm tomba sous le charme en notant :
«[Cet enfant] est un phénomène extraordinaire tel qu'on a de la peine à croire ce qu'on voit avec ses yeux et ce qu'on entend de ses oreilles... Ce qui est incroyable, c'est de le voir jouer de tête pendant une heure de suite, et là s'abandonner à l'inspiration de son génie et à une foule d'idées ravissantes qu'il sait encore faire succéder les unes aux autres avec goût et sans confusion. Il a un si grand usage du clavier que, si l'on lui dérobe par une serviette qu'on étend dessus, il joue sur la serviette avec la même vitesse et la même précision. Il écrit et compose avec une facilité merveilleuse, sans avoir besoin d'approcher du clavecin et de chercher ses accords…»
La musique de Mozart connaîtra, ensuite, le succès que l'on sait et qu'on lui reconnaît jusqu'à aujourd'hui.
Quant à sa vie, elle fut brève, confortant la croyance populaire de ce siècle-là qui ne trouvait pas bon qu'un enfant soit trop précoce : «Il va trop vite en tout, il ira trop vite à la mort aussi.» Cela s'est réalisé pour l'extraordinaire musicien qui devait quitter ce monde à la fleur de l'âge, en plein de ce XVIIIe siècle, appelé le Siècle des Lumières…


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