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Israël assume la présidence des Etats-Unis
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 04 - 2010

Serait ce possible qu'Obama puisse résister aux exigences du lobby juif ? Qu' on le veuille ou non, les regards se porteront sur le lobby juif aux Etats-Unis. Israël peut se permettre de défier l'administration américaine et il la défie d'ailleurs car il n'a pas pressenti que pouvait exister la menace de son réel abandon par les Etats-Unis.
Il y a des raisons et de taille pour qu'il en soit convaincu. Obama peut bien avoir des convictions, mais quand elles sont seulement personnelles et pas celles de tous les dirigeants, les deux partis confondus, elles ne font qu'exprimer l'impuissance personnelle. Bien des présidents américains n'adoucissent leurs propos sur la question palestinienne qu'après leur départ en retraite. Pourquoi les dirigeants Israéliens ne se sentiraient-ils pas en mesure de défier le président américain ? Le désengagement pratiquement définitif du monde arabe de la guerre contre Israël a bouleversé les stratégies palestiniennes mais a d'abord provoqué la remise en cause des anciennes certitudes et des anciennes illusions. Le monde arabe devait initialement «libérer» la Palestine, toute la Palestine, et n'avait pas «pensé» à désengager administrativement l'Egypte de la bande de Gaza et la Jordanie de la Cisjordanie pour les remettre aux Palestiniens. Les camps des réfugiés palestiniens de 1948 installés à Gaza étaient demeurés des camps même lors de la guerre dite des Six jours de 1967, attendant que les pays arabes remportent enfin cette guerre qui leur permettrait de rentrer chez eux. Une nouvelle situation est née ou plutôt confirmée suite au constat qu'Israël était et est entré en guerre, non pas contre des Etats, mais contre des mouvements politico-militaires dit de résistance qui ont eu à supporter tous seuls les poids de celle-ci. Décalage entre les Etats et ces mouvements ? Une nouvelle donne géopolitique avec une nouvelle donne militaire ?
Un nouvel ordre politique régional avec un nouvel ordre distributif de puissance militaire dans la région ? Une nouvelle configuration politique qui consacre la réalité militaire, avec des pays arabes qui mettent en œuvre sur le plan diplomatique des politiques destinées à mettre leur sécurité à l'abri de toute menace tandis qu'Israël asseoit sa politique arabe sur l'expression de puissance ? Il est vrai que les pays arabes ont retenu la leçon des conflits passés, non pas pour engager un programme commun d'acquisition des capacités égalisatrices de puissance, mais pour s'extirper du champ des possibles conflits avec Israël. C'est ce qu'on peut appeler casser les tabous qui maintiennent la politique extérieure en otage. Le premier de ces tabous a été cassé par l'Egypte lorsque le président Sadate s'était rendu à la Knesset. Le deuxième a été également cassé par le même pays avec la politique de l'«infitah» rejetée par nombre de pays arabes. Les pays arabes ont si bien retenu les leçons que le conflit qui était au départ Israélo arabe a fini par devenir une confrontation militaire israélo-Hamas dans le contexte d'une autre confrontation, mais qui oppose la Hamas au Fatah, après qu'il fut une confrontation israélo-palestinienne. Il semble donc se confirmer qu'est consommée la fin de la confrontation militaire arabe avec Israël, ce qui explique que dans la situation militaire présente à Gaza, ce sont les ministres arabes des Affaires étrangères qui se sont réunis pour un plan commun, et pas les ministres de la Défense, et ceci expliquerait alors que du côté des Etats et royaumes arabes, ne fusent point des menaces. Et pourtant, dans la charte de la Ligue arabe, il existe bien une disposition équivalente à l'article V de la charte de l'alliance qui engage les membres de celle-ci à riposter solidairement à une agression contre l'un deux. Il faudrait bien cependant reconnaître que d'abord, aucun pays arabe n'est une puissance militaire, que les pays arabes tous ensemble seront empêchés de construire une entité soudée capable de disposer d'une politique commune sur les plans des relations internationales, de la défense, et même sur le plan intérieur, qu'ils seront même empêchés de faire réussir un vrai processus de démocratisation. Les pays arabes savent qu'un pays tel les Etats-Unis s'engage en permanence à garantir la supériorité militaire opérationnelle d'Israël sur l'ensemble réuni des pays arabes, et que, de préférence, pour assurer leur propre sécurité, ainsi que celle des régimes, ce serait une nécessité de s'intégrer dans l'architecture internationale de sécurité définie par bien sûr par les Américains.


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