1. La déshérence du club bordjien souvent géré de façon archaïque et dont le statut juridique (actuellement des associations) doit absolument être revu ; 2. Le niveau moyen des joueurs, fruits d'une politique de formation déficiente au sein du club ; 3. Le manque d'efficacité des joueurs recrutés qui n'ont pas eu toute l'influence qu'ils auraient dû avoir sur le cours des événements ; 4. Le manque de confiance contagieux à tous les niveaux du club : si les victoires amènent les victoires, une spirale inverse est en train de contaminer le club bordjien. C'est ce capital confiance qu'il s'agit de recouvrer dans les plus brefs délais, d'autant plus que le club depuis son match face au MCA et les sanctions subies ne fait plus peur. Face au soutien des fans qui est en déclin et pour contrer les critiques des médias, les quelques dirigeants qui font de l'entêtement, reconnaissent que le football bordjien doit être réhabilité. Mais comment et avec qui ? Depuis quelques temps, le sujet de la réhabilitation du club est sans cesse évoqué par des fans déçus, les dirigeants et les médias. Les Bordjiens attendent avec une grande impatience des mesures urgentes pour redonner au football bordjien son éclat d'antan. Selon les spécialistes, on doit fournir un grand effort pour réparer des gestions imparfaites du club comme des structures juridiques, techniques et consultatives doivent également pouvoir aider à atteindre les objectifs escomptés. Un ancien président du CABBA, a déclaré lors d'une rencontre, «la semaine dernière, que l'amateurisme signifie que la pratique du sport ne suppose ni responsabilité ni suivi. Ce qui cause une anarchie du secteur. On ne peut pas appliquer le professionnalisme avec le cadre juridique qui stipule la création d'associations sportives amatrices. On ne peut pas parler de professionnalisme tant que la loi ne reconnaît pas le métier de joueur», dit-il. «Les supporters du club n'arrivaient pas à comprendre comment leur président pouvait disposer d'autant d'argent et laisser son équipe préférée sans moyens», explique ce fan du CABBA. C'est que dans l'imaginaire footballistique, comme dans la pratique de la gestion sportive, les finances d'un club se confondent très souvent avec le compte en banque de ses dirigeants. Nombreux sont en effet, les présidents de clubs de football qui, à diverses occasions, mettent la main à la poche pour assurer un déplacement trop coûteux, payer les primes des joueurs ou, carrément, sauver une saison. Pour la saison 2008-2009, quand l'homme d'affaires, Yahia Aktouf, décide de prendre en charge le club, son premier geste a été d'injecter plusieurs millions de dinars dans les caisses du club, soit près de trois fois le budget de l'équipe à l'époque. Le chèque du nouveau président de la section a ainsi permis au CABBA de s'offrir les services de stars locales (pour ne citer que Amar Ammour, Bentayeb et Touati) et d'occuper une place honorable du classement à la fin de saison dernière et de jouer pour la première fois, la finale de la Coupe d'Algérie. Et ce n'est pas que sur les pelouses que cette bonne santé financière s'est ressentie. La suite dans la page 23 S. K.-B. A voir n Canal+Sport : Valence – Atletico Bilbao à 20h n Sport 3 : Almeria – Real Madrid