Abbas and Co. n'aiment pas l'héroïsme des résistants du Hamas, appelés «terroristes» par l'occupant sioniste. C'est ce qui semble justifier l'intensification des arrestations des militants du Hamas et leurs dirigeants. Dans cet élan, on apprend que plusieurs dirigeants du Hamas, huit étudiants de l'université et un journaliste se trouvent parmi les 76 personnes affiliées à des organisations et kidnappées lors d'une massive campagne d'arrestation lancée par les forces répressives de l'Autorité de Ramallah. La police de l'Autorité palestinienne a «intensifié ses campagnes d'arrestation contre les sociétés affiliées au Hamas (mouvement de la résistance palestinienne) et leurs dirigeants», fait savoir un communiqué publié ce samedi, signalant des détentions - faites pour des motifs politiques - dans tous les districts de la Cisjordanie. Des responsables du Hamas ont également déclaré que les étudiants de l'université An-Najah à Naplouse, l'université de Birzeit près de Ramallah, l'université d'Al-Quds à Abu Dis et du Palestine Technical College (Khaduri) à Tulkarem, ont également été arrêtés. La même semaine, poursuit la déclaration, un tribunal militaire en Cisjordanie a prononcé une peine de deux ans de prison contre Khaled Asousa de Naplouse, accusé d'être affilié au Hamas, et deux autres détenus ont été libérés, l'un avec un problème de santé grave. Décidément ce genre d'agissements orchestrés par l'AP contre des Palestiniens tend à devenir une fatalité répressive entre Ramallah et le régime sioniste. Ainsi, en allant jusqu'à embrasser le bourreau du peuple palestinien et libanais, et à sacrifier sa dignité et celle du peuple qu'il est chargé de représenter pour le plat de lentilles du dîner d'Olmert et ses microscopiques «assouplissements», Abbas a donné des gages de soumission au régime et aux USA qui font craindre le pire, surtout après les massacres et les 1 400 victimes à Ghaza en quelques semaines et autres assassinats de soi-disant «terroristes», assassinats tellement bien «ciblés» qu'ils sont chaque fois accompagnés d'une fournée de cadavres d'enfants et de civils divers. D'ailleurs, l'armée sioniste n'a nullement l'intention d'arrêter ces assassinats et elle a même obtenu le feu vert de la Cour suprême israélienne - bel exploit du «droit» et rationalisation du célèbre «Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens». (Suivra)
