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Un pollueur nommé BP
Marée noire du Golfe du Mexique
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 06 - 2010

Le pétrole qui s'est échappé a formé une marée noire menaçant des Etats américains- la Louisiane, l'Alabama, le Mississipi et même la Floride – et des Etats voisins – Cuba et le Mexique. C'est, dit-on, la pire catastrophe écologique industrielle de l'histoire des Etats-Unis.
Le président Barack Obama a déclaré: «BP est responsable, BP paiera». Mais des écologistes doutent que BP paie vraiment pour la catastrophe qu'il a provoquée. Ils font remarquer qu'avec un bénéfice de plus de 6 milliards de dollars au premier trimestre de 2010, BP a largement les moyens de se payer les personnes qu'il faut (avocats, journalistes, hommes politiques) pour soigner son image et rendre difficile l'application à son encontre du principe du pollueur-payeur qui entraînerait sa condamnation à réparer les dégâts. Des propriétaires de bateaux de pêche auraient accepté une indemnité allant jusqu'à
5 000 dollars en échange de leur engagement à ne pas porter plainte contre BP. Les écologistes américains ne baissent pas les bras, ils sont allés dans la Nouvelle Orléans et la région côtière du golfe du Mexique pour informer la population concernée sur les effets toxiques de la marée noire et l'aider à se préparer à livrer une longue bataille.
Le Mexique qui craint l'arrivée de la marée noire sur ses côtes, veut réglementer les permis d'exploration en eaux profondes, afin d'éviter un incident similaire. Le même souci semble animer le président américain Barack Obama qui a annoncé, samedi 22 mai, la création d'une commission présidentielle indépendante examiner les causes profondes de la catastrophe et proposer les mesures pour éviter qu'elle se reproduise. Des organisations écologiques américaines accusent Bush et maintenant Obama d'avoir fait preuve d'une insouciance aveugle en ouvrant les eaux de l'océan au forage, sans exiger que des mesures soient prévues en cas d'accident.
De leur côté, des scientifiques cubains surveillent de près la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique. «L'expansion de la nappe pétrolière ne pose pas de menace immédiate à Cuba, mais son mouvement s'avère irrésistible jusqu'à maintenant, donc nous devons garder un œil sur elle», a indiqué, vendredi à la Havane, Orlando Rey Santos, expert. M. Santos a indiqué que le mouvement de la nappe pétrolière dépend de plusieurs facteurs complexes et imprévisibles, notamment des courants de l'océan, des vents et du climat, qui pourraient pousser la nappe pétrolière vers les côtes cubaines.
Pour l'anecdote : en 2000, la British Petroleum s'est rebaptisée «BP» et a agrémenté son logo d'un motif écolologique à fleurs vertes et jaunes. Dans ce scénario, BP signifierait «Beyond Petroleum» (au-delà du pétrole) mais cet habillage ne fait pas oublier son passé en matière de désastres pétroliers. En effet, l'explosion de la plate-forme du golfe du Mexique n'est pas son premier «exploit» contre l'environnement. Pour la petite histoire : British Petroleum est née de l'ancienne Anglo-Iranian Oil Co. (AIOC) après la nationalisation de l'industrie pétrolière en Iran, le 1er mai 1951, par Mohamed Mossadegh. La CIA américaine et le MI6 britannique avaient apporté leur soutien à un coup d'Etat qui renversa Mossadegh le 19 août 1953. L'ordre des compagnies pétrolières était rétabli et British Petroleum put reprendre «ses» biens.


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