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L'Opep fait pression sur Obama
MORATOIRE SUR LES FORAGES EN HAUTE MER
Publié dans L'Expression le 30 - 06 - 2010

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole vole au secours de British Petroleum, BP.
Tony Hayward, le patron de la troisième compagnie pétrolière de la planète ne pouvait pas trouver meilleur défenseur. «Nous ne devrions pas vraiment interdire (les forages en mer) et il ne faut pas arriver à des conclusions, sans étude sérieuse», a déclaré le secrétaire général de l'Opep, en marge d'une réunion qui s'est tenue, lundi à Bruxelles, avec la Commission européenne.
«Nous espérons que les Etats-Unis vont reconsidérer leur décision» a ajouté Abdallah al-Badri qui venait de réagir publiquement, pour la première fois, à la décision du président des Etats-Unis. Afin de prévenir les catastrophes naturelles, Barack Obama avait ordonné de mettre en oeuvre un moratoire de six mois en eaux profondes. Et pour cause. La marée noire provoquée par l'explosion d'une plate-forme pétrolière exploitée par la compagnie britannique de recherche, d'extraction, de raffinage et de vente de pétrole dans le Golfe du Mexique, survenue dans la nuit du 20 avril 2010, a provoqué un véritable traumatisme aux Etats-Unis.
L'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, qui fut accompagnée dans un premier temps par un incendie, a entrainé la mort d'une dizaine de travailleurs. Il s'ensuivit une catastrophe écologique sans précédent. Sans doute la plus dévastatrice de l'histoire des Etats-Unis. L'énorme nappe de pétrole qui continue de s'échapper de la plate-forme, a déjà souillé les côtes de la Louisiane, du Mississipi et de l'Alabama. Elle menace à l'heure actuelle la Floride, qui accueille pas moins de 80 millions de visiteurs par an. Une des destinations touristiques les plus prisées dans le monde. Devant l'ampleur de ce type de dégâts, le président américain a vigoureusement réagi. Barack Obama a ordonné, dès la fin du mois de mai, l'établissement d'un moratoire sur les forages en eaux profondes. Une décision qui a été annulée par un juge fédéral après qu'une trentaine de compagnies pétrolières aient saisi la justice contre ce moratoire d'une durée de six mois.
L'administration américaine qui ne veut pas lâcher prise, a fait appel. Il faut tout de même signaler que plus de 200 km de côtes ont été fortement et durablement polluées. Conséquences: l'industrie de la pêche et du tourisme, deux activités économiques essentielles sévèrement touchées par cette marée noire, unique dans les annales des Etats-Unis d'Amérique, vivent un véritable sinistre. «A court terme, alors que nous effectuons une transition vers des énergies plus propres, nous allons devoir prendre des décisions difficiles sur l'ouverture de nouvelles zones en mer pour l'exploitation pétrolière et gazière, d'une façon qui protège la population et les zones côtières», avait déjà prévenu au mois de mars le président américain. Il a, par la suite, confirmé la prorogation de six mois du moratoire sur les permis de prospection pétrolière en mer. Une commission indépendante doit rendre ses conclusions sur les origines de la marée noire. «Nous envisageons toutes les stratégies sensées permettant de faire en sorte que le golfe soit épargné par une marée noire qui, sinon, pourrait durer jusqu'à ce que la mise en place de puits de dérivation soit achevée, processus qui risque de durer des mois», avait souligné le quarante-quatrième président des Etats-Unis au cours d'une conférence qu'il a tenue à la Maison-Blanche à la fin du mois de mai. Si certaine régions mettront du temps à s'en remettre de cette catastrophe écologique, l'image de BP a, de son côté, pris un sacré coup. Son action est tombée vendredi dernier à son plus bas niveau depuis près de 14 ans. Les dépenses de la troisième compagnie pétrolière de la planète dues à la marée noire, ont atteint 2,35 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros).
Pourra-t-elle malgré tout, s'en tirer? «La confiance est rompue, des années de communication publicitaire autour du concept "Beyond Petroleum" sont effacées, d'un problème écologique on est passé à un problème de survie. Un beau cas d'école pour la gestion de crise», a déclaré Fabrice Fries, président de l'agence Publicis Consultants, spécialisée dans la communication corporate, sur le site du quotidien français d'information économique et financière, Les Echos. Le soutien de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ne sera sans doute pas de trop en attendant que l'hémorragie soit stoppée. Entre 35.000 à 60.000 barils de pétrole se déversent quotidiennement dans la mer.


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