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Nuisances sonores durant les soirées de Ramadhan
Bordj Bou-Arreridj
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 08 - 2010

, Musique, bagarres, bruits, autant de nuisances sonores qui dérangent les habitants de plusieurs quartiers de la capitale des Bibans, de jour comme de nuit et surtout depuis le début du Ramadan. La majorité des ménages bordjiens sont exposés à divers problèmes dans leur quotidien.
Entre klaxons, bruits des voisins, poursuite des travaux au-delà des heures habituelles, tapage nocturne, la vie des habitants devient de plus en plus compliquée et stressante. «C'est infernal, on n'arrive plus à se reposer la nuit à cause des commerces qui ne ferment jamais et de ces jeunes qui transforment le quartier en un terrain de jeux et des garages en salles de jeux illicites, entre 21 et 3h du matin, voire jusqu'à la levée du jour», déplore un habitant du quartier 12 hectares.
Et d'ajouter que «parfois, le désir de gagner suscite des rivalités qui peuvent dépasser le cadre du jeu avec des scènes de bagarre et d'insultes».
En effet, nuit après nuit, entre 22 et 4h du matin, les habitants de plusieurs quartiers de la ville de Bordj Bou Arréridj sont privés de sommeil. Les commerces et surtout ces salles clandestines de jeux ne respectent pas les lois et n'ont prévu aucune insonorisation. Il n'y a même pas de toit, pour certains commerces. C'est une bâche qu'on peut retirer lorsqu'il fait chaud. Toujours selon l'habitant du quartier, «les gérants font ce qu'il veut car il prétend avoir des relations privilégiées avec des responsables locaux. Le sommeil des autres : ce n'est pas leur problème. Ce manque de civisme, de politesse et de respect pour le sommeil est navrant, illégal et inadmissible.
Certes, une ville comme Bordj Bou Arréridj se doit d'être vivante et de proposer des activités de divertissement, nocturnes notamment. D'un autre côté, la ville est également responsable de la qualité de vie dans les quartiers résidentiels et donc du repos nocturne. Pour concilier ces deux préoccupations, la ville doit faire appel à la compréhension et au bon sens des uns et des autres. Il est possible de s'amuser jusqu'au petit matin, tout en respectant le repos et la tranquillité de ceux qui recherchent une nuit de repos.
Les habitants de ces quartiers comme ceux de plusieurs autres zones de la capitale des Bibans réclament ainsi leurs droits élémentaires au calme et à la tranquillité. «On a déjà essayé d'ouvrir un dialogue avec ces jeunes perturbateurs pour pouvoir cohabiter et rester en bons termes avec eux. Mais on n'a eu en guise de réponse que des insultes et des blasphèmes», ajoute notre interlocuteur.
«Ces jeunes passent des heures entières dans ces locaux transformés en salle de jeux informelles. Ce que nous dénonçons, c'est le fait que leur bruit parvient jusqu'à nos domiciles à des heures tardives», affirme un habitant excédé par ces comportements.
Ces responsables de nuisances sonores ne connaissent ni répit ni trêve et ignorent les droits les plus élémentaires des riverains.
«Cela n'a rien d'extraordinaire puisque ce genre de comportements est devenu monnaie courante, les sanctions n'étant jamais appliquées», rétorque un autre habitant du quartier 500 logements.
«Faire la fête tard dans la nuit dans le vacarme nuit énormément à nos habitudes et à celles de nos enfants qui n'arrivent pas à dormir. Pourquoi ne pas appliquer un couvre-feu après 23 heures dans certains quartiers des grandes villes ? Pourquoi ne pas occuper les jeunes dans des activités sportives ou culturelles pour éviter cette oisiveté ?», se plaint Hakima, une femme au foyer.
Selon Nacerddine, sociologue, les répercussions du tapage nocturne peuvent stigmatiser psychologiquement les individus exposés. Dans tous les cas, elles dégradent les relations de voisinage. Le tapage nocturne est souvent source de différends entre voisins. Si dans certaines circonstances, on pardonne le bruit, il arrive que des disputes éclatent dans le voisinage au point d'en venir aux mains.
Sur le plan réglementaire, le tapage nocturne est l'affaire de la police. Il faut dire que les bruits ou tapages nocturnes injurieux troublant la tranquillité d'autrui sont punis par la loi.
Mais, c'est son application qui pose problème. Souvent la punition se limite à une amende prévue pour les contraventions.
Les personnes coupables de l'infraction encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction. La loi punit le propriétaire qui a manqué à son obligation d'user paisiblement et en bon père de famille des lieux habités et le locataire qui trouble la quiétude de ses voisins, en utilisant sa chaîne hi-fi à un niveau sonore anormalement élevé. Ce manquement justifie la résiliation du bail. La loi prévoit des mises en demeure avant toute action visant à pourchasser le «fauteur de trouble», dira Me Benkhaled Mustapha, avocat agréé près la Cour suprême.
Le code pénal prévoit dans l'article 442 bis(nouveau) - Sont punis d'une amende de cent (100) à mille (1 000) DA et peuvent l'être, en outre, de l'emprisonnement pendant dix (10) jours au plus, les auteurs et complices de rixes, de voies de fait ou violences légères et ceux qui jettent, volontairement, des corps durs ou des immondices sur quelqu'un.
Sont punis des mêmes peines ceux qui troublent la tranquillité des habitants par bruits, tapages, attroupements nocturnes et utilisation d'appareils sonores ou encombrent, par des jeux collectifs ou tout autre moyen, des lieux publics ou destinés au passage public.


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