Plusieurs résidants de ce quartier déplorent la vétusté du réseau routier qu'ils empruntent quotidiennement. «Les artères demeurent impraticables, notamment dès les premières chutes de pluie, ce qui rend nos déplacements très difficiles», déplore un jeune, rencontré sur les lieux. Et d'enchaîner : «Les routes sont dans un état lamentable, le bitume est quasiment absent dans certains endroits, ce qui nous oblige, parfois, de traverser l'autre quartier pour faire nos courses ou bien prendre le bus». Par ailleurs, les locataires affichent leurs inquiétudes face au manque d'éclairage public dans certaines ruelles. En effet, selon leurs témoignages, ils se trouvent des difficultés à se déplacer la nuit ou la matinée, d'autant plus qu'ils sont parfois contraints de parcourir une distance pour arriver à la station de bus. S'ajoute une déficience cruciale en moyens de transport. A cet effet, ils se plaignent de l'absence d'une station de bus, ce qui les oblige à chaque fois d'emprunter un bus stop dans l'espoir que l'un des ces transporteurs accepte de s'arrêter pour les transporter. Ce manque de transport nous pénalise la vie, quotidiennement, du fait qu'«on est tout le temps confrontés à ce manque de transport», nous dira un résident de la même localité. Avant d'ajouter : «Ce problème de transport dure depuis des années et cet obstacle n'a pas été résolu, nous sommes vraiment oubliés et nous demandons notre part dans le développement. On est des citoyens comme même», a-t-il regretté. Tout compte fait, les habitants du quartier Meziani crient leur désarroi face à cette situation désolante et ils interpellent les autorités locales pour remédier à ces problèmes.
