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Les Ghomaras dans la généalogie berbère (V)
Histoire des Berbères
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 02 - 2011

«Le chef des Azdadjas, Yala Ibn Foutouh, marcha sur la ville de Nokour et s'en rendit maître, selon l'historien El-Bekri. La ville maritime de Nokour fût détruite ainsi que le pouvoir de la dynastie des Salihides dans le pays des Ghomaras, qui commença avec Saleh Ibn Mansour et dura trois cent quatorze ans.
6/ La dynastie des Eissamides chez les Ghomara
Madjekès, nous informe Ibn Khaldoun, un des chefs les plus distingués des Ghomaras, alla s'établir dans Ceuta. Après avoir repeuplé cette ville, il embrassa l'Islam et continua, jusqu'à sa mort, à recevoir les enseignements des hommes instruits dans la loi de l'Islam.
Son fils Eissam Ibn Madjekès lui succéda et à la mort de ce dernier, l'autorité passa entre les mains de son petit fils, Modjir Ibn Eisam Ibn Madjekès, et, enfin, c'est Er-Rida fils ou frère de ce dernier qui va reprendre le commandement, à la mort de Modjir Madjekès, Eissam, Modjir, Er-Rida.
En Al-Andalus, le calife et roi omeyyade Abderrahman III (dit En-Nacer) avait l'intention de se rendre maître du Maghreb Al-Aksa, en remplacement des Idrissides, compte tenu que ces derniers étaient affaiblis par les Miknasas.
Les Idrissides ont été menacés et finalement expulsés de Fès, leur capital, par les Miknasa. Alors, le roi Abderrahman III décida les princes idrissides à le reconnaître publiquement comme souverain et à lui donner l'autorisation d'enlever Ceuta aux fils d'Eisam, ce qui a été fait. Il envoya contre la ville de Ceuta un corps de troupes et une flotte, sous les ordres du général Nedjah Ibn Ghofaïr, en l'an 931. Er-Rida s'empressa de faire sa soumission à Abderrahman III et d'abdiquer le trône. Ainsi, fut la fin de la dynastie des Eissamides. La ville de Ceuta resta dans la possession d'Abderrahman III, jusqu'à ce que les Béni-Hammoud y fondèrent un nouveau royaume.
Les Zénatas après la chute des 'Amirides en Al-Andalus et les Ghomaras
L'imigration des Zénatas vers le pays des Ghomara : Selon l'historien Charles-André Julien, après la chute des 'Amirides en Al-Andalus, l'influence politique de Cordoue, capitale d'Al-Andalus, avait complètement disparu du Maghreb extrême.
A mesure que les Arabes, tribus des Béni Hilal, arrivaient de l'est, les tribus berbères et en particulier les Zénatas étaient poussées vers l'ouest et vers le nord, vers le pays des cultivateurs, sans pouvoir pour autant entamer sérieusement le territoire des agriculteurs ghomaras, berghwatas et masmoudas. Les Zénatas au Maghreb, longtemps clients des Omeyyades, avaient tout naturellement pris leur place dans l'ouest Maghrébin, mais sans former un état cohérent : Ils étaient divisés, comme les musulmans d'Al-Andalus, en plusieurs principautés parfois rivales. Leur influence ne s'étendait pas à tout le Maroc, ils avaient été obligés de s'arrêter en face de la confédération puissante des Masmoudas qui comprenait : les Masmoudas du Haut Atlas, les Ghomaras du Rif et du djebel (Montagne) et les Berghwatas du Tamesna pendant que l'Est maghrébin gardait une certaine cohérence sous les Zirides et les Hammadides...
8/La dynastie des Almohades et les Ghomaras
- Le roi Abdelmounène et la déportation d'une partie des Ghomaras vers l'Algérie : M. Paul le Sept, ancien administrateur de la commune de Nédroma (Algérie), nous annonce dans un article intitulé, «Nédroma, cité berbère», qu'en 1147 le roi almohade Abdelmoumin de la tribu des Koumias, a mis fin à la dynastie des Almoravides et après être venu à bout de ses adversaires, en 1150, il crut devoir prendre des mesures contre certains de ses propres guerriers, dont la fidélité ne lui paraissait pas suffisante... Ceux dont il n'était pas sûr furent ou exécutés ou déportés... Parmi les déportés, certains le furent à Nédroma (Algérie) qui était une ville prison et parmi les familles qui ont été déportées, on trouve : les Ghomaras du Rif, les Senhadjas de Fès, les Masmoudas du Haut Atlas et les Zérahnas de Meknès. Selon Charles-André Julien, à partir de l'an 1159, le roi almohade Abdelmoumin, procéda à un vaste arpentage de la Cyrénaïque à l'Atlantique.
Ce cadastre marquait l'innovation d'un chef d'Etat soucieux de s'assurer des ressources fiscales, tirait sa légitimité des conceptions religieuses du calife. Selon le même historien, aux yeux du roi Abdelmoumin particulièrement, seule la communauté almohade était orthodoxe, tous les musulmans qui n'adhèrent pas à la philosophie et à la vision almohade, et même les Almohades suspects de tiédeur, rentraient dans la catégorie des infidèles. La communauté était en droit de se saisir de leurs biens qui devenaient des habous dont les occupants payaient le kharaj. Le roi Abdelmoumin et ses successeurs recrutèrent les tribus arabes des Béni Hilal, qui étaient bien entendu, dispensées du kharaj,
pour :
- Assurer la police dans son territoire,
- Récupérer le kharaj,
- Et éventuellement, participer à ses armées d'Al-Andalus. Quelque fût son prestige, le roi abdelmoumin devait compter avec l'influence des Cheikhs pour assurer sa succession. - Le sultan almohade Abou Yacoub Youssef et la rébellion des Ghomara :
L'historien Jamil M. Abun-Nasr dans son livre intitulé A History of the Maghrib in the Islamic Period, nous confirme que dès la mort du roi Abdelmoumin, les Ghomaras du Nord du Maroc se révoltèrent et entraînèrent dans leur rébellion la tribu des Senhadjas.
(A suivre)


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