La salle de conférence du siège de la wilaya de Guelma vient d'abriter une journée d'information et de sensibilisation, sur l'application du dispositif actualisé du tarif de référence adopté par la CNAS. La manifestation a été inaugurée par une allocution d'encouragement du wali de Guelma, en présence de la directrice de l'Agence CNAS de Guelma et un panel d'invités notamment des médecins, pharmaciens, corporations associatives des malades ou encore des usagers des prestations de la Sécurité sociale. Dans une communication de la CNAS, nous apprenons que cette institution comptabilise des réserves mathématiques et techniques jugées satisfaisantes et équilibrées dans la gestion des cotisations de ses 8 millions d'assurés sociaux. 38 milliards de dinars sont consacrés à la prise en charge hospitalière et 64 milliards de dinars sont destinés à la couverture des frais pharmaceutiques dans un flux annuel de plus de 50 millions d'ordonnances médicales. Sont concernés la maladie, l'invalidité, la maternité, le décès, l'accident de travail, l'allocation familiale pour le compte de l'Etat et les maladies professionnelles, sur une nomenclature enrichie après de 1.600 actes. Le conférencier confirme, d'autre part, que le dispositif du tiers payant sera généralisé dès l'an 2010 et que ce moyen pratique de prise en charge élimine moult désagréments aux assurés sociaux. Ainsi, le recours au régime du conventionnement avec les cliniques de dialyse et de chirurgie cardio-vasculaire réduit ostensiblement les transferts des malades vers l'étranger, éliminant de fait de puiser dans les concours extérieurs. En visant la maîtrise de ses équilibres financiers, la CNAS avait institué le tarif de référence où la distribution du médicament «générique» est encouragée.
