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Des clients pas comme les autres dans les marchés: La chasse au «moins cher»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 03 - 2009

Vendredi, pendant toute la matinée, à la sortie sud de Béthioua, sur un terrain vague, se tient un marché hebdomadaire où l'ont vend de tout. D'interminables étals offrant toutes sortes de choses et de victuailles comestibles aux habitués tels que viandes rouges ou blanches, produits laitiers, fruits et légumes de qualité moyenne ou carrément mauvaise jalonnent les allées de cet immense marché poussiéreux et peu entretenu. On y vient de toutes les localités environnantes pour faire son marché, de préférence tôt la matinée, pour trouver le plus frais des légumes. Aux abords, les véhicules en stationnement sont une aubaine pour les jeunes s'autoproclamant gardiens de parking le temps d'une matinée. Les haut-parleurs crépitent de réclame tantôt pour tel ou tel médicament traditionnel, tantôt pour un insecticide fatal. Au loin, une grande halka improvisée autour d'un Goual, vendeur de mots et de sentences, ajoute à cette ambiance l'aura du souk d'antan.
Les fourgonnettes, immatriculées d'un peu partout, éructant de marchandises, font office également d'étals où tout, en «deuxième gamme», est offert au marchandage. Tout cela fait le décor d'un marché hebdomadaire de toutes les villes ou plutôt les villages d'Algérie.
En fin de matinée, vers les coups de 11 heures, une clientèle d'un nouveau genre investit la partie réservée aux produits comestibles, en premier lieu, les étals de fruits et légumes où de ce qu'il en reste, quelques amas ici et là de légumes sont entreposés à même le sol devant les marchands pressés de s'en débarrasser. De vieilles femmes, des gens ordinaires presque, s'accroupissent pour tâter la marchandise quelque peu détérioriée. On demande presque à voix basse, le prix. Le vendeur en fixe un tout en observant bien d'un demi-regard ce client peu fortuné et de ce qu'il peut bien donner en échange. Quelques courtages et la marchandise : pommes de terre ou tomates surtout presque pourries ou carrément un petit amas asséchés de petits pois est cédé au plus vite. Mieux que d'être jetées, penserait sûrement le vendeur ! Même scénatio du côté des bouchers qui viennent exposer leur viande sur uniquement un étalage de fortune. Toujours les vieilles femmes, quémandant un bout de viande ou petit morceau de viande contre 50 dinars. Les vendeurs refusent rarement de «fourguer» ce qui n'est pas commercialisable. Difficile également de questionner ceux qui viennent presque mendier ce dont ils ont besoin. Mais la réponse est connue d'avance, car même pour quelqu'un qui vient avec un peu plus d'argent, que peut-il ramener dans son couffin ? Par pudeur, de gens viennent juste avant la fermeture du marché pour acheter et non pas quémander, loin des regards, la subsistance. Le même scénario se répète chaque fin de journée au marché d'El-Hamri, des gens de tout âge et des deux sexes viennent avec quelques sous, «ramasser» ce dont personne n'a voulu prendre bien avant eux. Echanger quelques sous, ne veut pas dire aumône, mais dans leur charité bien chifrée, les commerçants devinent sûrement le désarroi de ces nouveaux pauvres qui n'apprécient pas d'étaler leur misère. La vie est devenue trop chère et les laissés-pour-compte sont tout aussi nombreux. Il suffit de faire un petit tour dans les marchés, juste en fin de journée, pour voir combien est nombreuse cette frange de la population.


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