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Crédits bancaires : Les dettes étouffent les ménages
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 05 - 2009

L'ébullition du front social, revenue sur les devants de la scène après la «trêve électorale», renseigne sur le profond malaise qui secoue les rangs des travailleurs à travers plusieurs secteurs d'activité. Ces derniers jours, en effet, Constantine a vécu au rythme des manifestations, et autres sit-in de protestation contre la dégradation des conditions de vie, dénonçant particulièrement les salaires de misère «qui n'arrivent plus à assurer une quelconque dignité pour le fonctionnaire», comme le soutiennent en grande majorité les travailleurs. En mouvements spontanés, ou timidement encadrés par des syndicalistes, les salariés de l'entreprise GECO revendiquent leurs arriérés de salaires et veulent être fixés sur le sort réservé à leur société, dont les activités sont gelées depuis plusieurs mois, laissant pointer un horizon incertain, ainsi que les travailleurs de la désormais ex-DIGROMED, qui vivent tout autant dans l'incertitude, et attendent impatiemment, à bout de nerfs même, la promesse (qui tarde à se concrétiser) quant à un redéploiement du personnel de cette entreprise de distribution de médicaments, dissoute récemment, vers SAIDAL. Et la liste est encore assez longue, à l'image de ces cheminots qui ont récemment bloqué la circulation des trains, des professeurs en médecine, des docents, enseignants à la faculté de médecine, et autres spécialistes insatisfaits de leur sort, la protesta engagée ces derniers jours, aussi, par les agents de l'EGSA, ou encore le souffle de colère des soldats du feu, etc.
Un cadre de l'union de wilaya UGTA, interrogé sur l'éclatement de ces mouvements de contestation, reconnaîtra que le monde du travail vit dans une phase très délicate, car, dira-t-il, «le travailleur n'arrive plus à satisfaire le besoin alimentaire de sa famille dans un environnement marqué par une perte du pouvoir d'achat et salaires en stagnation depuis des années».
Celui-ci ne manquera pas de convenir que «face à une absence de prise en charge réelle de leurs préoccupations, les travailleurs bougent sans attendre, ou sans chercher, une chapelle syndicale», rappelant dans ce sillage que «le pacte social, signé pour une durée de trois ans, arrive à terme, et que la centrale ne doit pas se contenter d'une hausse du SNMG, et réagir pour revendiquer une amélioration des salaires, en actionnant les fédérations des secteurs, seules habilitées à entreprendre une révision des conventions collectives».
Pour sa part, le SNAPAP a disséqué la vie sociale du fonctionnaire à travers une étude statistique qui met en exergue «le plongeon dans le néant», ou dans le gouffre de l'endettement, des ménages algériens. «Le fonctionnaire algérien est devenu un titre de pauvreté», estime dans une étude le SNAPAP, qui souligne que «près de 98,03% de la population active ne sont pas satisfaits des salaires octroyés actuellement», et que de ce fait, «le gouvernement doit se hâter pour mettre en application les statuts particuliers, et envisager d'augmenter l'indice salariale à 80 dinars pour atteindre un SMIG à 16.000 dinars, ainsi que la hausse des allocations familiales à 2.000 dinars par enfant, et élever la prime de scolarité, actuellement fixée à 800 dinars, jusqu'à 3.000 dinars par enfant scolarisé».
Ce sont là «des mesures indispensables si l'on veut protéger le pouvoir d'achat, et garantir le taux de développement souhaité», souligne le SNAPAP.
Ce dernier syndicat insiste sur la base des données recueillies par un récent sondage qu'il a effectué auprès de différentes couches du salariés «moyens», pour relever que le recours aux prêts accordés par les banques étrangères notamment a davantage fragilisé l'équilibre financier des fonctionnaires. «64% des travailleurs vivent 'sous hypothèque' après avoir contracté des prêts pour l'achat d'un véhicule, l'acquisition d'un logement, ou de prêts 'dits' de consommation», indique le sondage en question. Cette situation contraint la plupart de ces derniers à recourir au système D, se transformant le soir venu en chauffeur de taxi «clandestin», pour arrondir les fins de mois difficiles.


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