Vingt-sept candidats à l'émigration clandestine, dont deux femmes et un mineur, ont été interceptés avant-hier, à 20 miles marin au nord de Ras El-Hamra, par les éléments des gardes-côtes de la wilaya de Annaba, a indiqué hier, M. Zaidi Abdelaziz, chef de la station maritime principale des gardes-côtes de Annaba. Il était 13 h30 lorsque les éléments des unités 355 et 344, qui étaient en patrouille de surveillance, ont intercepté un groupe de clandestins à bord d'une embarcation. Repérés, les harraga, âgés entre 17 et 41 ans, ont refusé d'obtempérer et une course-poursuite a été engagée. Finalement, le groupe a été intercepté et vers 19 heures, il a été ramené au port de Annaba. Selon notre interlocuteur, les deux femmes figurant parmi le groupe sont originaires de Chlef et de Béjaïa et âgées de 32 et 23 ans. Les candidats à l'émigration avaient versé des sommes variant entre 5.000 DA et 50.000 DA pour se procurer une embarcation artisanale, un GPS, notamment, pour rejoindre l'autre rive de la Méditerranée. L'aventure a commencé jeudi pour le groupe de jeunes. Ils se sont donnés rendez-vous sur la plage de Seraidi, au lieu-dit Oued Bograt, où ils avaient embarqué aux environs de minuit à destination des côtes italiennes. Toutefois, l'intervention des services des gardes-côtes a mis en échec cette tentative d'émigration clandestine. Accusés de tentative d'émigration clandestine, ces harraga ont été présentés hier, devant le magistrat instructeur près le tribunal de Annaba. Les gardes-côtes ont récupéré l'embarcation artisanale et un moteur de 40 CW. Selon M. Zaidi, ces patrouilles de surveillance sont menées H24. Plus de 300 harraga ont été arrêtés depuis le début de l'année au large de Annaba.
