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Vivant dans un immeuble déclaré en ruine en 1975: Douze familles lancent un cri de détresse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 09 - 2009

Vivant sous la menace imminente d'un effondrement, 12 familles habitant un immeuble en ruine situé au 12, rue Fellouhi Mostefa (ex-rue Thiers), au centre-ville, viennent de lancer un cri de détresse en direction des autorités locales en vue de leur relogement, avant, disent-ils, que ne survienne une catastrophe.
Les représentants des familles, qui se sont déplacés hier au siège de notre rédaction, affirment qu'ils vivent un véritable calvaire depuis 1975, date à laquelle l'immeuble a été déclaré menaçant ruine par les services compétents. «Cela fait presque quatre décennies que nous attendons un logement décent, et malgré toutes nos démarches, rien n'a été fait», affirme un habitant de l'immeuble. Ce dernier signale à ce titre que les locataires sont contraints de fuir et de passer la nuit dehors à chaque précipitation.
«Cet immeuble a fait l'objet de plus d'une vingtaine de visites de la part de services concernés, à savoir l'APC, la Protection civile, entre autres, et à chaque fois on nous affirme que l'immeuble risque de s'effondrer à tout moment. Cela ne semble pas inquiéter outre mesure les responsables concernés», ajoute le même interlocuteur.
Les habitants de l'immeuble, qui affirment ne plus payer de loyer car leurs habitations ont été déclarées sinistrées depuis belle lurette, indiquent que la situation à l'intérieur de la bâtisse est devenue invivable avec la prolifération des rongeurs, le manque latent d'hygiène, entre autres. «La plupart de nos enfants souffrent de maladies respiratoires et de la peau en raison de l'insalubrité», assurent nos interlocuteurs. Ces derniers ont tenu à préciser que des locataires des immeubles mitoyens ont été relogés, alors que les 12 familles sont toujours sur place.
«Chaque jour, une partie de l'immeuble s'effondre, notamment les plafonds, et nous avons peur de nous retrouver un matin sous les décombres», déclarent les représentants des familles, qui espèrent une intervention personnelle du wali pour mettre un terme à leur calvaire. «Nous n'avons plus d'autres recours qu'une décision du wali d'Oran. Nous l'invitons à venir et constater de visu la situation dans laquelle vivent des familles plus de cinq décennies après l'indépendance», concluent nos interlocuteurs.
Considérés comme première priorité pour les Oranais malgré les efforts de l'Etat, les différents programmes d'habitat et les dernières opérations de relogement, la problématique du vieux bâti se pose toujours. Cette grande ville continue à perdre ses anciens immeubles qui ne cessent de se détériorer, quand ils ne s'effondrent pas complètement. Le constat est le même à Bel Air, Saint Eugène, El-Hamri, Sidi El-Houari, Derb, Saint Antoine... Des immeubles effondrés et d'autres menaçant ruine, des familles relogées et d'autres attendant leur tour.
Il faut dire qu'à Oran, la situation du vieux bâti est telle qu'il ne se passe pas un jour sans qu'on entende parler d'un effondrement partiel, si ce n'est davantage, surtout durant la saison des pluies. Durant ces trois dernières années, Oran a enregistré plus de 400 effondrements engendrant 1.164 familles sinistrées. En 2006, 131 effondrements ont été enregistrées et ont touché 398 familles. En 2007, le nombre des effondrements a atteint 211 avec 659 familles sinistrées. En 2007, 4 personnes sont mortes dans deux effondrements survenus au lieudit Kouchet El-Djir, dans le quartier des Planteurs, et au quartier El-Hamri, suite aux intempéries qui ont touché la région durant cette période. A Kouchet El-Djir, le 26 novembre, une sexagénaire est morte dans l'effondrement de sa maison. Le lendemain, trois femmes d'une même famille, la mère âgée de 64 ans et ses deux filles âgées de 44 et 27 ans, sont mortes dans l'effondrent de leur maison au 26, rue Izidi Miloud à El-Hamri. En 2008, plus de 200 effondrements ont été signalés et trois personnes sont mortes. Il s'agit d'un enfant de 11 ans décédé dans un effondrement survenu au mois d'août au quartier des Planteurs et une femme et son enfant de trois ans à El-Hassi.


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