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Sidi Bel-Abbès: Les constructions inachevées posent toujours problème
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 10 - 2009

Ternissant l'aspect urbanistique en milieu urbain, surtout dans le volet esthétique pour une ville connue par ses belles constructions d'antan, les constructions inachevées qui pullulent ici et là en périmètre urbain et au-delà des grandes extensions et lotissements viables depuis des décennies sont au menu des montées au créneau des citoyens (riverains) qui se sont plusieurs fois manifestés, pétition à l'appui.
Le maintien à l'état de «squelette» ou de semblant de bâtisse des dizaines de constructions non seulement inquiète à longueur d'année les riverains directement concernés de par l'insécurité et les dangers que cela représente pour ces derniers, mais se sont vite transformés en gîte d'actes immoraux et autres nuisances nocturnes, relève-t-on dans certains lotissements achevés à 80% ou plus. Cet affligeant constat des plus hideux n'est pas l'apanage des zones urbanistiques d'extension sous couvert de l'immédiateté de la résolution de l'épineux problème de l'habitat dans les années 80 et 90 avec le flux migratoire dû aux conditions sécuritaires sévissant à cette époque, mais c'est aussi dans certains quartiers de la ville où l'on a détruit de vieux immeubles pour ainsi bâtir de nouvelles constructions mais qui demeurent à ce jour inachevées. Ce recyclage de certains espaces dans les faits et dans les actes n'a pas dans certains sites dépassé le stade de l'achat des parcelles et des intentions sans suite dégagées par les nouveaux propriétaires des lieux qui selon nos sources disposent des ressources financières nécessaires mais préfèrent tempérer. En somme, tous ces différents constats en périmètre urbain où le vieux bâti et les menaces qui en découlent constituent ou forment des plaies béantes qui dépassent objectivement parlant l'institution locale, sans vouloir lui accorder toutes les circonstances atténuantes car les différents mandats des élus locaux ont leur côté cour et jardin...
Ainsi, entre les urbanistes soucieux en principe de l'art urbain et de l'image de l'ex-Paris sans cesse au bout des langues des autochtones et de tous les fils et filles de cette ville hospitalière, ce ne fut qu'un prêche qui s'est évaporé devant les intérêts particuliers du foncier urbain malgré l'arsenal des règlements dont la loi n°08-15 du 20 juillet 2008 qui a fixé les règles de mise en conformité de ce type de constructions inachevées et qui demeurent aux yeux de ladite loi dans une situation de «non-droit». Les citoyens voire les propriétaires concernés sont ainsi sommés de faire une déclaration de mise en conformité de leurs constructions au président de l'APC territorialement compétent. Un délai de cinq ans est accordé pour la mise en conformité de ces constructions et leur achèvement qui est, estime-t-on, voire jugé selon le ministre de l'Habitat, «largement insuffisant».
Toutefois a-t-on appris que cette mise en conformité des constructions est conditionnée par le règlement de la propriété de l'assiette, le respect des règles d'urbanisme et les normes de construction. Ainsi, l'on apprendra que ne sont pas concernées les constructions réalisées en violation des règles de sécurité ou gênant l'édification d'un ouvrage ou d'une infrastructure publique. Des instructions devaient être données aux walis du pays dont celui de la wilaya de Sidi Bel-Abbès pour un suivi sur le terrain des quatres cas définis pour la délivrance d'un permis d'achèvement à titre de régularisation. Les quatre cas sont prescrits dans les décrets exécutifs qui définissent la procédure en conformité avec la loi sus-citée. A Sidi Bel-Abbès, il ressort que les constats hideux de constructions inachevées se sont accumulés, rendant le cadre de vie détérioré et insalubre. Les yeux ont été fermés au moment où «une guerre sans merci», «ni complaisance» devait être déclarée face à ceux qui par leur manière d'agir ont fait fi des normes réglementaires et ont suivi d'autres incompatibles à la praticabilité de l'urbanisme ou autrement dit l'urbanisme volontariste. Mais quand des bides architecturaux trouvent des plaidoyers favorables, voire des défenseurs intéressés par l'appât financier, l'on voit mal comment peut-on appliquer des mesures coercitives visant à réhabiliter tous ces espaces où l'anarchie a perduré pour ne pas dire érigée en système de gestion. Gardons l'espoir de revoir s'opérer une harmonie réconciliant la ville avec ses administrés dont nombreux ne la reconnaissent plus. Dommage !


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