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Sidi El Bachir : Bendaoud 1, un quartier qui se cherche depuis 20 ans
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2010

A Haï Bendaoud 1, la vie semble marcher au ralenti. Depuis plus de 20 ans, des milliers de familles vivent au gré des promesses non tenues des gestionnaires qui se sont succédés à la tête de la commune de Bir El Djir.
Haï Bendaoud 1 fait partie des quartiers de sidi El Bachir, devenu aujourd'hui l'une des plus grandes agglomérations de la zone Est d'Oran. Créé en 1988, après le transfert des familles de l'ex-fonderie, ce sont quelques 25.000 familles qui vivent un calvaire au quotidien en l'absence de toutes commodités. Regroupés autour de l'association pour le développement et la promotion de Haï Bendaoud, les habitants du site ne cessent d'interpeller les autorités concernées pour se pencher sérieusement sur leurs problèmes. L'eau potable, le transport, le chômage, l'éclairage public, l'hygiène, le gaz de ville les équipements de base... sont autant de problèmes parmi d'autres qui font que la situation au niveau du quartier est devenue aujourd'hui invivable. «Durant plus de deux décennies, nous n'avons eu que des promesses jamais tenues. L'actuel P/APC fait preuve de beaucoup de volonté pour réhabiliter notre quartier. Il nous a promis que la majeure partie des problèmes auxquels nous sommes confrontés seront pris en charge durant le premier semestre de l'année en cours», assurent les membres de l'association, qui affirment que comparativement aux autres quartiers de Sidi El Bachir, Hai Bendaoud est le laissé-pour-compte. «L'intérêt qu'on commence à accorder à notre quartier nous redonne de l'espoir», poursuivent les mêmes interlocuteurs.
Des problèmes à la pelle
Pour résumer leur calvaire, les responsables de l'association, affirment que vingt ans après leur installation sur le site, les familles continuent de s'alimenter en eau potable à travers les colporteurs d'eau et les citernes. «Nous avons du mal à supporter trop longtemps l'achat de l'eau des citernes, parfois douteuse. Le château d'eau implanté sur les hauteurs de notre quartier est pratiquement inachevé, c'est pourquoi nous avons suggéré l'homologation de la tuyauterie déjà réalisée et les branchements individuels», ajoute les mêmes responsables. Outre le problème de l'AEP, les habitants sont confrontés à l'embarras quotidien du transport. Le président de l'association signale à ce titre qu'en dépit de la configuration du quartier, deux arrêts de bus au minimum sont devenus plus que nécessaires, car aujourd'hui le premier arrêt se trouve à plus de 600 mètres du quartier. D'ailleurs, le nombre de bus affectés à Sidi El Bachir reste insignifiant par rapport au nombre d'habitants ; aussi, toute une anarchie est constatée chaque matin. Le recours aux clandestins est devenu l'unique solution pour bon nombre de personnes. «Dernièrement, l'inspecteur principal du transport nous a promis la création d'une nouvelle ligne 71 qui va desservir notre quartier à partir des HLM. C'est là une bonne nouvelle», indique le premier responsable de l'association. Côté santé, les membres de l'association signalent que le dispensaire existe bel est bien, mais sa mise en service reste tributaire de l'évacuation d'un indu occupant. Les malades sont obligés de se déplacer ailleurs pour se faire soigner.
D'autre part, les mêmes sources affirment que chaque soir leur quartier est plongé dans le noir et l'insécurité qui règne oblige les malades à ne pas se déplacer la nuit de peur de se faire agresser. «Tous ces désagréments peuvent être évités étant donné que les poteaux existent depuis longtemps et il ne manque que les lampes pour éclairer notre quartier», souligne le président, qui au passage rappelle aux responsables concernés la nécessité de procéder à l'installation d'un mur de clôture autour du cimetière. «Même nos morts ne sont pas respectés de jour comme de nuit. Pour mettre fin à des scènes intolérables provoquées le plus souvent par des personnes étrangères au quartier, une clôture avec gardiennage du cimetière est devenue plus que nécessaire», souligne le président de l'association. Ce dernier poursuit en indiquant que leur quartier étant laissé à son état brut depuis sa création, les habitants craignent d'être atteints de toutes sortes de maladies, notamment avec des égouts à ciel ouvert, des tas de détritus qui jonchent la chaussée, la prolifération des rongeurs, la poussière, entre autres. «De nombreuses personnes sont atteintes de maladies liées à ces conditions de vie. Pour cela, une visite de travail et d'inspection des responsables de l'environnement et de la santé s'impose pour constater de visu la réalité des choses et afin de mettre en place un dispositif pour parer à d'éventuelles épidémies», indique le premier responsable de l'association.
Manque d'équipements
A côté de tous ces problèmes, les membres de l'association affirment que leur quartier est aussi dépourvu d'équipements. Pourtant, assurent-ils, il existe trois terrains vagues d'une superficie d'environ sept hectares. «Si ces terrains sont inclus dans le PDAU, ils peuvent répondre favorablement à la projection d'équipements. Par ordre de priorité, nous proposons la réalisation d'un collège d'enseignement moyen, une école primaire, une maison de jeunes, une garderie d'enfant, une école coranique, un marché de fruit et légumes...», ajoutent les membres de l'association. Pour conclure, les mêmes interlocuteurs ont tenu à lancer un énième appel pour régler le problème lié aux actes de propriété dans les plus brefs délais. «C'est un problème qui perdure et malgré nos multiples correspondances, rien n'a été fait», indiquent les représentants des habitants. Ces derniers invitent l'ensemble des responsables concernés à effectuer une visite de travail dans le cadre des sorties programmées par la wilaya pour constater le calvaire auquel sont confrontées des milliers de familles depuis plus de 20 ans. «En attendant, nous continuerons à oeuvrer pour que ce quartier soit réhabilité», concluent les responsables de l'association.


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