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EL-Abbassia et la Galette des Rois : une similitude de moeurs dans la générosité
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2010

El-abbassia est cette aumône connue à Tlemcen, et qui consistait à dégager la première part de karane qui est un gratin préparé à base de pois chiche et vendu pratiquement dans chaque quartier populaire de Tlemcen au premier démuni qui se présentera.
Cette aumône doit son nom à El Abbes Ahmed Ben Djafer El Khazradji (1145/1205), le saint homme qui l'avait instituée, en demandant aux nantis de réserver une partie de leurs récoltes aux pauvres. Disciple du Cadi AYYAD, Abou El Abbes assabti, plus connu par Sidi Bel Abbes passa sa vie à soigner et défendre les faibles et les aveugles. Les marchands de karane lui dédient la première part de leur travail:-el-abbassia-, les paysans, leur première gerbe de blé...Un jour, le calife Abdelmoumene lui rendra visite, il l'entendra dire: «Tout ce que tu veux qu'on fasse pour toi, fais-le pour tes sujets.» Ce don en question, est tout un symbole, qui sert à purifier les biens des possédants et les rendre «excusables» aux yeux de la population.
El-Abbassia a en plus de sa signification religieuse, un sens profondément social, puisque ce simple geste, permet de rapprocher les pauvres des plus pauvres.
La Galette des Rois est un gâteau européen préparé à base d'une pâte feuilletée, fourré le plus souvent à la frangipane (amandes, oeufs et sucre) et célébré chaque premier mois de l'année de l'ère chrétienne, soit le mois de janvier.
La tradition française veut que l'on découpe la galette en autant de parts que de convives autour de la table; plus (+) une part! La dernière part appelée «part du pauvre»est destinée au premier pauvre qui viendra rejoindre la tablée, et autrefois, au premier pauvre qui se présentera au logis du roi.
Au Moyen Âge, on le nommait le roi du festin, dont on s'amusait pendant le repas. L'auteur de la vie du duc Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle était la piété de ce prince, le jour de la galette des Rois, il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l'on trouvât en toute la ville. Il le revêtait d'habits royaux, et lui donnait ses propres officiers pour le servir.
En 1711, le Parlement français délibéra, à cause de la famine, que ; «la farine, trop rare, soit uniquement employée à faire du pain». Au commencement du XVIIIe siècle, les boulangers envoyaient ordinairement un gâteau des Rois à leurs pratiques. Le parlement rendit alors en 1713 et 1717, des arrêtés qui interdisaient aux boulangers de faire et de donner, à l'avenir, aucune espèce de pâtisserie, d'employer du beurre et des oeufs dans leur pâte, et même de dorer leur pain avec des oeufs. Quand vint la Révolution française, le nom même de «gâteau des Rois» fut un danger et, on tenta sans succès d'obtenir l'interdiction du gâteau des Rois, mais la galette triompha du tribun.
Le gâteau n'eut plus sa raison d'être, mais cette disparition ne fut que momentanée car il reparut bientôt sur toutes les tables familiales dès que la conjoncture le permit. Dans les années 60, on raconta que la galette était offerte par le boulanger à ses meilleurs clients, ce qui faisait que certains clients achetaient leurs pains dans plusieurs boutiques.
Autrefois dans la galette, le pâtissier mettait un haricot blanc; en 1870, l'haricot a été remplacé par un minuscule objet en porcelaine qu'on appela la «fève» qui signifie la chance à celui qui la trouvera, et on appelle la collection de ces petits objets «la favophilie» El Abbassia et la Galette des rois, restent une tradition ancestrale louée par les personnes charitables. Inspirées par dieu, elles reflètent cette générosité éternelle qui se manifeste spontanément et qui fait partie de la nature humaine.


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