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Mansourah: Halte au massacre
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 02 - 2010

S'il était un grand grenier alimentaire pouvant ravitailler l'Oranie jusqu'à Boufarik dans les décennies précédentes, c'est bien Mansourah dont les terres s'étendaient jusqu'à Abou Tachfine (ex-Négrier).
Mais ce fut un temps car actuellement on assiste à un massacre immodéré des oliveraies, de pècheraies, et des vignobles, un potentiel non renouvelable de terres arables au grand dam de cultivateurs qui voient la poussée du béton les envahir jusqu'à Lalla Setti. Et pourtant une décision présidentielle dicte la préservation des terres agricoles et une autre émanant du ministère de l'Agriculture encourage sur ces terres la relance de la plantation de l'olivier: «C'est à se demander à quoi peuvent bien servir les instruments d'urbanisme tels les PDAC, PAW et POS» lancera dépité le responsable de l'association de la protection de l'environnement de la wilaya de Tlemcen qui se demande aussi pourquoi les Tlemceniens ne réagissent pas face à ce massacre. Il ajoutera plus loin que «pour Tlemcen, capitale de la culture islamique» rien n'est trop beau et l'on peut injecter du béton à tout hasard. Ce qui est curieux, c'est qu'on a voulu implanter le théâtre de verdure sur un site archéologique et historique. Après quelques coups de pelles, fort heureusement des habitations de l'époque mérinides ont été découvertes. Leur mise à jour ferait bien l'affaire de cette manifestation (ndlr Tlemcen capitale de la culture islamique». Mais Bouayed Morsli, président de l'ASPEWIT propose une solution : «ces projets culturels auraient pu être érigés sur les immeubles domaniaux désaffectés, tels les 3 minoteries de boulevards Lotfi, 1er novembre et El Kalaâ supérieure à Tlemcen ou même les préfabriqués en amiante en plein centre-ville». Une autre catastrophe écologique et non des moindres est celle qui se profile sur le plateau de Lalla Setti qui est devenu en une décennie urbanisable. Plus de 12 ha de cerisaies, de frênes, de micocouliers centenaires seront bientôt abattus car voués à une vocation sportive. C'est toute une biodiversité qui risque de disparaître alors que c'est l'année de la biodiversité dans le monde. Pourtant, le plateau de Lalla Setti se trouve en plein dans le Parc national donc protégé par le décret exécutif n°93-117 portant création du Parc national. Même le sous bois de Lalla Setti, nous dit-on est saturé car trop piétiné par le facteur anthropique (les promeneurs des week-ends) par les randonnées qui ne sont pas guidées.
Ce qui est sûr, c'est qu'après l'année de Tlemcen, capitale de la culture islamique, il ne restera plus que du béton çà et là, peut-être même des infrastructures qui ne serviront qu'à une autre année Tlemcen, capitale de la culture islamique. Le siècle prochain certainement.


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