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Crédit immobilier à taux bonifié: Seules quelques banques ont lancé la formule
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 05 - 2010

Le crédit immobilier à taux bonifié pour l'acquisition d'un logement ou pour la construction d'une habitation rurale, consacré dans la législation bancaire, le 14 mars dernier et lancé par quelques banques depuis une dizaine de jours, suscite un vif intérêt chez de nombreux postulants même si un manque de communication est à relever quant aux conditions d'accès à ce produit bancaire, subventionné par le Trésor public. «La demande pour ces crédits est très importante», relate Ibarissen Nacéra, chargée de la communication à la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP-Banque), citée par l'APS. Ce porte-parole de la CNEP n'a, toutefois, pas donné le nombre de demandes enregistrées depuis le lancement de cette formule. Une responsable des crédits à l'agence CNEP 107 de Kouba, affirme que «pas moins d'une centaine de clients sollicitent quotidiennement l'agence pour se renseigner sur ce crédit ou pour déposer leurs demandes».
«Les demandeurs de prêts, explique Mme Ibarissen, avaient cessé de déposer leurs dossiers et ils ont attendu le 14 mars pour le faire, à même de pouvoir bénéficier du taux bonifié». Les clients ayant déposé leurs demandes d'emprunt, avant cette échéance, ne peuvent pas postuler à des taux bonifiés fixés à 1% pour les revenus allant de 1 à 6 fois le SNMG, et à 3% pour les revenus représentant 7 à 12 fois le SNMG. Avant le lancement de cette formule, ces taux étaient situés entre 5,75% et 6,5 % (ils atteignaient jusqu'à 8% dans certaines banques).
L'écart entre ces anciens taux et les taux bonifiés est pris en charge par le Trésor public. Fateh, 33 ans, marié et habitant un appartement loué à 25.000 DA par mois, juge cette formule «intéressante pour les jeunes couples». «Je projette de construire un logement rural mais je ne sais pas quelles sont les zones qui sont classées comme rurales ni quelles sont les conditions qui y sont exigées», s'interroge-t-il.
De son côté, le délégué général de l'ABEF, M. Abderrahmane Benkhalfa, explique que la bonification des crédits immobiliers ne concerne que «les logements neufs, collectifs, acquis chez un promoteur immobilier ainsi que les constructions rurales éligibles au soutien de l'Etat». Autre cas éligible au prêt à taux bonifié, toute acquisition d'un bien sous contrat de vente sur plan (VSP) conclu avec un promoteur immobilier public ou privé, adhérent au Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMP), expliquent des banquiers. M. Benkhalfa affirme que l'Etat ne finance pas les plus-values lors des ventes de particulier à particulier.» Il faut dire que le marché du logement connaît, depuis quelques années, une flambée spectaculaire des prix à Alger.
Un appartement F3 situé dans un quartier populaire coûte plus de 10 millions de DA. «Le dispositif n'exige aucune condition pour la superficie du logement acheté», explique M. Benkhalfa. Quant au plafond à 12 millions de DA, des prix des logements concernés par la bonification, M. Benkhalfa précisera que «chaque banque évalue ses capacités de financement.» Et d'expliquer: «Cette bonification est destinée aux classes moyennes, dont les revenus ne dépassent pas 12 fois le SNMG, et non pas pour financer le haut standing». S'agissant de l'apport personnel minimal exigé par les banques, M. Benkhalfa expliquera que «le crédit bancaire ne peut être délivré qu'avec le financement de la totalité du coût du logement».
Pour un logement qui coûte 8 millions de DA, le postulant a droit à un prêt bonifié à hauteur de 6 millions de DA. L'emprunteur doit, au préalable, prouver à la banque qu'il s'est acquitté de 2 millions de DA restants pour accéder au prêt. Une autre possibilité s'offre aux emprunteurs: si le revenu mensuel de l'emprunteur ne dépasse pas les 80.000 DA, la CNL peut couvrir une partie de l'apport personnel avec une aide de 700.000 DA. L'aide de la CNL n'est toutefois accessible que pour les logements aidés par l'Etat: LSP et habitations rurales, soutient M. Aourir, directeur des aides à cette caisse.
Les actuels propriétaires de logements peuvent-ils accéder au crédit bonifié pour l'achat d'un autre logement ? A cette question, M. Benkhalfa aura cette réponse : «les banques n'ont qu'un seul souci: la capacité de remboursement du candidat à l'emprunt en prenant en compte tout endettement antérieur».
«Le postulant au crédit est obligé de déclarer à la banque tout ce qu'il a contracté, auparavant, comme crédits, même si la banque a ses propres moyens de vérification», a-t-il expliqué. Le porte-parole des banques révèle que la bonification des taux d'intérêt permet à l'emprunteur d'avoir «un emprunt plus important, moins cher et qui respecte sa capacité de remboursement». Au CPA, la BEA et à la BADR, la bonification des crédits immobiliers n'y est pas encore lancée. Mais les responsables de ces établissements promettent de lancer cette formule prochainement.
«Les clients viennent tous les jours pour se renseigner, mais nous n'en connaissons pas les détails ni quand il sera opérationnel pour pouvoir les orienter», dit un banquier de la BEA.


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