Annoncé par la direction de l'EPSP Ghoualem pour le mois de juillet en cours, le versement des arriérés de 5 mois de salaires des 69 vacataires que compte l'établissement, n'a finalement pas eu lieu. Du coup, les concernés se retrouvent dans une situation peu enviable notamment les chefs de famille qui devront faire face aux dépenses inévitables du mois de Ramadhan qui pointe du nez et qui sera suivi immédiatement par les dépenses de l'Aïd et de la rentrée scolaire. Ce qui met le personnel en question dans un total désarroi est l'absence d'explication claire de la part des responsables de l'établissement; cela est synonyme d'avenir aléatoire d'autant que l'absence de communication interne donne naissance souvent à des rumeurs faisant état de la mise en chômage de ces vacataires, dont plusieurs exercent depuis une décennie. Il y a un mois, le premier responsable de l'établissement avait expliqué, dans ces mêmes colonnes, que le retard est dû à une erreur qui n'a pas permis au contrôleur financier d'établir la paie. Du côté du syndicat, on avait développé la même thèse et que par ailleurs, le total des vacataires inscrits dépassait de 6 le nombre exact. Ceci donc n'a pas permis au service du contrôle financier d'approuver le versement des salaires. Cependant les concernés estiment qu'ils n'ont pas à payer les conséquences des erreurs des autres, qu'ils ont accompli un travail et par conséquent leurs salaires devaient être versés dans les délais.
