La liste des commerçants informels délocalisés de la rue du 19 Juin (ex-rue de France), le 7 juillet dernier, a été finalisée avant-hier, nous a annoncé le coordinateur de l'UGCAA M. Boudjelal. Ils étaient 718 commerçants informels, selon une première estimation d'un recensement effectué quelques jours avant leur délocalisation, mais après un contrôle des listes, et grâce aux données obtenues, il s'est avéré que plusieurs d'entre eux avaient un travail ou avaient bénéficié du soutien de l'un des dispositifs d'aide aux chômeurs (CNAC et ANSEJ), chose qui a ramené ce nombre en question à 450 vendeurs seulement. On retiendra donc ce dernier nombre pour les transférer vers l'ex-Souk El-Fellah situé au niveau de la zone industrielle Rhumel (Polygone). Mais les exclus déclencheront un mouvement de contestation et, en mettant la pression, ils convaincront les autorités locales à installer une commission de recours pour étudier au cas par cas ces exclusions jugées «injustes» par les concernés. Effectivement, apprend-on auprès de l'UGCAA, pas moins de 150 vendeurs informels seront rajoutés à la liste initialement retenue. Ce sera au total 600 commerçants informels qui vont rejoindre incessamment l'espace aménagé au niveau de l'ex-Souk El-Fellah, dont la surface totale qui atteint 15.000 mètres carrés goudronnés et tracés, peut accueillir ce nombre important sans trop de difficulté, assurent nos interlocuteurs de l'UGCAA. Dans ce contexte, ces derniers signalent que les commerçants installés dans cet espace disposeront d'une attestation de la commune pour l'exercice légal de leur activité commerciale, exonérée d'impôt sur une durée de deux ans, comme le stipule une instruction signée par le ministre de l'Intérieur et celui du commerce. En tout cas, ce dossier épineux est clos, au grand bonheur des commerçants et des habitants.
