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La culture du net, du coiffeur et du bain
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 11 - 2011

L'Algérien de nos jours n'a que trois distractions : le net, le coiffeur et le bain pour tuer le temps avant que ce dernier ne l'achève.
En effet, la vie semble tourner en rond chez nous et le citoyen ne savoure plus les jours qui défilent avec une vitesse vertigineuse tout en semant l'émoi, la crainte et l'angoisse dans les esprits. Le quotidien de beaucoup de citoyens n'est qu'une médiocre photocopie usée qui pivote et qui fait tourner avec elle tous les occupants de la cité. L'individu de notre époque a l'air d'un mioche peureux et un peu agité et qui demeure agripper aux siège d'un manège rouillé d'une foire foraine. Le citoyen est tellement dépassé par les évènements qu'il ne veut plus ouvrir le débat de peur de blesser les autres et il favorise le silence à l'imprudence d'un mot qui peut lui causer un tort.
A l'image des personnes, les cités algériennes demeurent des bourgades sans vie et sans joie. Des villes ternes, vides et tristes dans cette vaste Algérie qui tourne le dos à ses enfants et qui les considère comme un fardeau. L'Algérie demeure insensible au malheur de ses enfants qui n'ont aucun moyen de distraction pour meubler leur solitude. Le jeune d'aujourd'hui n'a pas où allé et les trois distractions reste le café du coin, où on critique gratuitement. Le hammam en second lieu qui permet d'oublier la fatigue provoquée par tant de désoeuvrement. Enfin, le cybercafé, où l'être quitte les siens pour aller vivre des moments de joie que la toile lui fait découvrir. Un monde certes virtuel, mais qui passionne les jeunes comme les vieux. Ces internautes qui n'ont tous, qu'un seul vœu, celui de trouver les failles pour fuir de ce ghetto qui ressemble un peu à celui des allemands de la deuxième guerre mondiale.
Le quotidien des jeunes est un enfer qui brûle chaque jour des centaines et qui fait basculer les autres dans la délinquance et on parle à la radio, comme à la télévision de projets de société. C'est la même erreur commise par le défunt Boumediene qui au lieu de créer des vrais postes d'emploi, il avait favorisé la politique du bricolage. Une façon de faire travailler tous les jeunes tout en comptant sur les revenus des hydrocarbures pour payer tous les fonctionnaires qui trimaient dès fois dix sur un poste au lieu d'un seul ouvrier. Une méthode qui avait conduit à la faillite des milliers d'entreprises. Personne n'est contre le travail des jeunes, mais en voyant tous ces jeunes entassés dans les mairies et dans les autres institutions Etatiques pour une période de deux ou trois ans, mais sans une réelle possibilité d'intégration, cela nous donne le frisson quand on ose voir un demain tout proche. Un demain sans gaz et sans pétrole. Laissons le côté sombre qui bousille la vie à tant de parents et passons à un autre volet très important dans la vie d'un être et qui lui permet d'accéder au rang des humains. Il s'agit de la culture, la vraie et non pas celle des slogans qu'on jette comme une poudre aux yeux devant les caméras de nos chaines publiques qui font trop de publicité aux réalisations de nos responsables, mais qui ne citent que rarement les maux de tout ce peuple que les responsables boudent, car ils ne peuvent le servir. En effet, la culture est le seul atout qui peut faire renverser les choses en offrant la chance à tous les jeunes de réussir à l'école pour les plus brillant et surtout offrir l'opportunité à ceux qui n'arrive pas à suivre les cours de trouver un moyen pour gagner leur vie. La culture est cette possibilité de s'élever au rang des nations cultivées. Elle fait de notre pays un royaume, où le savoir reprend sa place d'antan. C'est à travers la culture que nos enfants auront l'esprit vif et le cœur chaud pour tout ce qui est noble et sacré. C'est en éduquant nos enfants que nous gagnerons les grands défis et que celui qui gouverne aura une idée que son peuple est cultivé et que les jeunes auront un respect en vers le premier magistrat de la cité.
La culture est ce voyage qui mène vers des horizons vierges, où le bonheur est partout. Un monde qui enseigne l'amour de la patrie, le dévouement aux parents, le respect des voisins et surtout accorder la considération à tout ce qui est vivant sur terre. La culture ne se résume pas à l'invitation des chanteurs célèbres pour une poignée de fans qui habitent les grandes villes.
La culture est cette mère tendre qui avait nourrit Mouloud Feraoun, de Camus, de Dib et d'Assia Djebbar. La culture est cette instruction qu'on offre au jeune afin qu'il soit cultivé et qu'il adopte les bonnes manières et qu'il sache réfléchir devant une toile d'art et parler de littérature de Goethe , de Nietzsche, de Musil et Kundera. La culture est cette perche qu'on lance à tous les élèves qui échouent à l'école pour qu'ils trouvent un moyen de détourner le spectre de la drogue qui les menace. . La culture chez nous est malade et des réformes sérieuses sont exigées afin que ce secteur puisse jouer son rôle de protecteur contre tous les maux sociaux qui peuvent détourner les jeunes en utilisant leurs faiblesses et leurs naïvetés... Nos jeunes n'ont pas besoin uniquement d'école et d'instruction, mais ils ont besoin d'espace pour jouer et de rêver. Nous formons une génération de jeunes stressés et souvent assistés depuis la maternelle jusqu'à l'université. Il faut que l'Etat prenne en considération ce facteur culturel qui va aider les petits à aimer la vie, l'environnement et tout ce qui beau. Pourquoi on donne au jeune de l'argent pour le dépenser, alors que les chinois apprennent à leurs enfants comment pêché ?Pourquoi ne prévenir les maux et armer les jeunes d'un antidote contre le vol, le mensonge la drogue et la violence.
Apprendre aux mioches les meilleures façons de gagner leurs vies tout en respectant les autres. Une possibilité qui apportera un plus aux milliers de couples qui peinent à éduquer leurs enfants et qui pensent que ce qui bousillent les enfants est ce temps libre après l'école.
Dans l'attente du nouveau, nous sirotons nos cafés avec un silence d'un enfant ébahi devant la chaleur qui émane des pavés de ce hammam qui nous permet d'oublier un peu ce drame de la culture chez nous. Un drame qui mène vers la chute de nos valeurs et surtout la manipulation des jeunes par des forces occultes qui désirent semer le doute, la haine de l'autre et de briser la paix dans notre unique et si beau pays au monde.
Et même si nous n'avons pas de réponse pour le moment à la disparition de la culture du quotidien de beaucoup de petites villes, cela nous pousse à crier fort pour juste un rappel des autorités concernées afin que le jeune puisse trouver de la nourriture à son esprit et en étant cultivé, il préfère mourir que de nuire aux autres pour vivoter.


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