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Des islamistes menacés d'expulsion de France : Manuel Valls à droite
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 09 - 2012

Sans papiers, naturalisation et «containement» de la donne islamiste en France sont au devant des priorités du gouvernement français. Jeudi et vendredi, le ministre de l'intérieur Manuel Valls l'a confirmé.
Egalement chargé des cultes, Valls a radicalisé la position de son gouvernement vis-à-vis de l'Islam, des islamistes et des prédicateurs qui menaceraient directement la sécurité de la France, dans un discours lors de l'inauguration de la grande mosquée de Strasbourg. Par rapport à son discours lors de l'inauguration de la grande mosquée de Cergy le 6 juillet dernier, Manuel Valls, espagnol d'origine né à Barcelone et naturalisé à l'âge de 20 ans, a menacé d'expulser les prédicateurs ou des islamistes étrangers qui attenteraient à l'ordre public et à la sécurité publique en France. L'inauguration de la grande mosquée de Strasbourg, qui intervient dans un contexte politique tendu en France après les récentes offenses à l'Islam et aux musulmans de France par l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a ainsi été une occasion rêvée pour le gouvernement de gauche et le ministre de l'intérieur de monter au créneau et, en somme, de chasser sur les terrains de la droite en matière de xénophobie et marginalisation des musulmans, même de manière indirecte. Jeudi à Strasbourg, Valls a été menaçant : ‘'je n'hésiterai pas à faire expulser ceux qui se réclament de l'islam et représentent une menace grave pour l'ordre public et qui, étrangers dans notre pays, ne respectent pas nos lois et nos valeurs». Pour le ministre de l'intérieur français, ‘'les prédicateurs de haine, les partisans de l'obscurantisme, les intégristes, ceux qui veulent s'en prendre à nos valeurs et à nos institutions, ceux qui nient les droits des femmes'', n'ont pas de place dans la République. Très ferme, il ajoute que ‘'ceux qui sont sur notre territoire pour défier nos lois, pour s'en prendre aux fondements de notre société n'ont pas à y rester», avant de souligner que ‘'le racisme, le fondamentalisme, ce n'est pas cela l'islam». En clair, Manuel Valls réagissait ‘'à posteriori'' sur les manifestations, même si elles n'ont pas atteint l'amplitude enregistrée ailleurs dans le monde, des musulmans de France face aux offenses répétées contre l'Islam, les musulmans et le prophète Mohamed (QSSSL). La sortie mouvementée de Valls à Strasbourg donne également une vision limpide de ce que pensent les autorités françaises sur la gestion de l'islam de France ; et ce que compte faire le gouvernement, qui lance ainsi une mise en garde autant pour les milieux radicaux de l'émigration, que pour calmer l'opinion publique française. Saluant »la sagesse des responsables du culte musulman» et le «discernement, la maturité dont ont fait preuve les musulmans de France» après la diffusion d'un film anti-islam et la provocation stérile de Charlie Hebdo, Valls a estimé par ailleurs qu'il était «temps que l'Islam de France prenne pleinement ses responsabilités et s'organise» pour traiter des «vrais problèmes» comme le financement des lieux de cultes ou la formation des imams et des aumôniers.
Par ailleurs, les étrangers en situation irrégulière ne seront bientôt plus mis en «garde à vue» mais placés en «retenus» selon un projet de loi présenté hier en conseil des ministres. La durée de cette rétention sera au maximum de 16 heures, au lieu des 24 heures -renouvelable une fois-, applicables dans le cadre du régime général de la garde à vue. Le texte devrait ensuite être présenté à la commission des Lois au Sénat, vers la mi-octobre, pour un vote en novembre. L'an dernier, sur près de 100.000 étrangers ayant fait l'objet d'une procédure pour séjour illégal, 60.000 avaient été placés en garde à vue, selon les associations. Le changement de ce dispositif doit en fait combler un vide juridique. La Cour française de cassation a, en effet, rendu un arrêt le 5 juillet 2012 interdisant de placer en garde à vue les sans-papiers. Depuis, les policiers ne peuvent pas retenir plus de quatre heures les étrangers dans leurs locaux. C'est le délai maximal prévu par la procédure de vérification d'identité. Un délai jugé insuffisant pour engager une éventuelle procédure d'expulsion. Conscient de ce «vide juridique», Manuel Valls avait annoncé fin juillet qu'il proposerait à l'automne un nouveau «dispositif» garantissant «un équilibre entre le respect des libertés individuelles et les exigences de maîtrise des flux migratoires». D'autre part, il a annoncé que la France va prochainement assouplir les critères de naturalisation, en supprimant notamment l'obligation de contrat à durée indéterminée ou le questionnaire de connaissance générale imposé par le précédent gouvernement de droite. »Il est important d'affirmer une volonté forte d'intégration par la naturalisation. Il ne faut pas avoir peur de ces nouveaux Français qui sont une force pour la République», a déclaré Manuel Valls. Pour lui, ‘'il ne s'agit pas d'ouvrir un débat sur l'identité nationale mais de revenir sur les critères pénalisants» introduits en 2011 par le précédent ministre de l'Intérieur Claude Guéant, a-t-il précisé. Une circulaire en ce sens sera transmise «dans les jours qui viennent» aux préfets. Elle prévoit de supprimer le questionnaire à choix multiples sur »l'histoire, la culture et la société française» voulu par le précédent gouvernement. Toutefois, «la connaissance de la langue française et l'adhésion aux valeurs» de la République resteront des critères de décision, a t-il précisé. Dorénavant, l'obligation de détenir un contrat à durée indéterminée (CDI) sera levée pour donner la nationalité à des étudiants méritants, notamment des doctorants, ou des gens travaillant de manière régulière même sous forme de contrat à durée déterminée (CDD) ou d'intérim. En outre, les infractions à la législation sur les étrangers vieilles de plusieurs années ne seront plus des motifs de refus, a encore dit le ministre, selon qui »toute une série d'entraves pernicieuses» a fait chuter de 30% entre 2010 et 2011 le nombre de naturalisations. En 2010, environ 120.000 personnes ont acquis la nationalité française dont une partie de manière automatique à l'âge de 18 ans.


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