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LA BANQUE MONDIALE ET L'APOCALYPSE CLIMATIQUE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 11 - 2012

Tout arrive ! Il fut un temps où les grandes institutions financières doutaient de la réalité du changement climatique et se rangeaient dans le camp des climato-sceptiques. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aucune instance multilatérale ne doute de cette évolution et seuls les lobbies professionnels (pétrole, chimie, transports, etc.) continuent d'activer pour empêcher la mise en place de législations contraignantes. Il n'est donc pas étonnant que la Banque mondiale mette en garde contre les conséquences catastrophiques d'un réchauffement de la planète. Cela vient de se faire par le biais d'un document élaboré pour elle par l'Institut de Postdam (un organisme spécialisé dans la recherche sur le changement climatique).
UN SCENARIO EFFRAYANT

Que dit ce document ? Le fait le plus marquant est qu'il prédit une hausse de la température de quatre degrés centigrades d'ici 2060, autrement dit après-demain. On le voit, on est loin de la limite que la communauté internationale s'est fixée à savoir une hausse de deux degrés au maximum (seuil qui serait, de toutes les façons, catastrophique pour l'humanité). Du coup, c'est un scénario apocalyptique que dresse l'étude dans la perspective d'une augmentation de pareille ampleur. Qu'on en juge : en 2060, la Terre pourrait être confrontée à des catastrophes naturelles récurrentes d'une rare violence. Sans oublier des phénomènes extrêmes comme des sécheresses, ce qui aurait pour conséquence directe, la baisse dramatique des stocks alimentaires ainsi que la disparition de nombreux écosystèmes. Et last but not least, le document affirme aussi qu'aucune région du globe ne sera épargnée, ce qui rend donc urgent une prise de conscience mondiale du phénomène.
Cette sortie de la Banque mondiale va-t-elle modifier une tendance qui se confirme d'année en année à savoir que la température terrestre augmente de manière inexorable ? Il faudrait pour cela que les Etats et les intérêts privés s'entendent sur une action d'urgence. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on en est loin. A ce jour, la dynamique née du lancement du protocole de Kyoto en 1997 est à la recherche d'un second souffle. Au nom de la croissance et de l'emploi, de nombreux pays émergents refusent de brider leurs émissions de gaz à effet de serre (ges) tandis que leurs homologues développés ont repris leurs mauvaises habitudes. C'est le cas, par exemple, du Canada, pourtant signataire du Protocole de Kyoto et dont l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels a fait exploser ses émissions de ges.
Fait notable, la Banque mondiale affirme qu'il faut cesser d'opposer lutte contre le réchauffement climatique et croissance économique. Selon elle, les efforts menés pour réduire les émissions de ges doivent être considérés comme une perspective supplémentaire de développement pour les entreprises. C'est le cas notamment dans le bâtiment ou même dans les transports. De même, juge l'institution de Washington, les subventions accordées à travers le monde aux carburants pourraient être réorientées vers des secteurs innovants dédiés à la lutte contre le réchauffement climatique. Sur le papier, un tel transfert serait idéal mais, dans la réalité, les choses sont bien différentes. Allez expliquer à un ouvrier de la banlieue du Caire ou de Djakarta qu'il doit renoncer à prendre le bus ou sa mobylette pour aller travailler...

L'ALGERIE DOIT SE PREPARER

La mise en garde de la Banque mondiale est un avertissement à prendre au sérieux. Dans la perspective d'une confirmation inéluctable de son scénario, il est indispensable qu'un pays comme l'Algérie prenne ses dispositions à commencer par la mise en place d'une stratégie de sécurité alimentaire. Car, contrairement à ce que croient certains naïfs actuellement impressionnés par le niveau record des réserves de change, avoir de l'argent ne suffira pas pour pouvoir manger en 2060. C'est donc maintenant que cette future bataille, celle de nourrir le peuple algérien, se prépare. Encore faudrait-il en prendre conscience et accepter l'idée que le réchauffement climatique concerne aussi l'Algérie.


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