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Quid de Belkhadem et Ouyahia ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 09 - 2013

La destitution de Belkhadem du secrétariat général du FLN et la «démission» d'Ouyahia de celui du RND ont été perçues à juste titre comme des séquences de la bataille que les clans du pouvoir se sont déclarée et ayant pour enjeu et perspective l'élection présidentielle de 2014. L'opinion qui a prédominé dans l'explication de ce qui est arrivé à ces deux acteurs de premier plan sur la scène politique est qu'ils ont «payé» pour avoir trop tôt dévoilé qu'ils nourrissaient l'ambition de postuler à la fonction suprême du pays.
Mais sachant que Belkhadem et Ouyahia ont une connaissance parfaite des arcanes du système politique national, peut-on croire sérieusement qu'ils ont succombé au vertige de penser que du fait qu'ils ont été en charge de hautes fonctions étatiques et occupaient le premier poste des deux principaux partis du pays cela leur conférait de s'estimer investis d'un destin national. Les deux ex-«patrons» du FLN et du RND sont tout ce que l'on voudra mais pas des naïfs politiques et encore moins des suicidaires. Pendant des mois ils ont effectivement endossé les habits de prétendants, focalisant ainsi sur eux les fantasmes que se sont forgés la classe politique et l'opinion publique sur l'échéance de l'élection présidentielle.
Mais ce fut à notre avis de leur part une posture qui ne devait rien à l'effet de la «grosse tête» qui leur serait venu d'être dans les hauteurs du pouvoir et d'être ainsi en mesure de s'affranchir des traditionnelles règles du jeu en vigueur en ces lieux s'agissant de l'accession à la fonction suprême. Il est plus que probable qu'ils se sont prêtés à l'exercice en ayant reçu le feu vert du cercle du pouvoir auquel ils appartiennent respectivement. Pour ces clans, leur rôle était de leur permettre de jauger les desseins et les intentions de l'autre en prévision de l'élection présidentielle.
Ni le clan de Bouteflika ni celui du chef du DRS, puisque c'est ainsi que sont distinguées les forces qui se disputent le «droit» d'organiser la succession qui se profile, n'ont sérieusement envisagé pour le premier la candidature de Belkhadem et le second celle d'Ouyahia. Ils les ont mis respectivement en avant le temps qu'ils trouvent un terrain d'entente sur un scénario pour la présidentielle par lequel chacun verrait ses intérêts fondamentaux préservés. Pour le clan Bouteflika, l'assurance de ne pas faire l'objet d'une chasse «aux sorcières» en cas de non candidature de son parrain, et pour l'autre celle de son droit de regard sur la répartition de la rente. Ils ont fini par s'entendre sur le scénario qui les arrange avant la maladie du président. Celui-ci consiste à faire octroyer un quatrième mandat à Bouteflika assorti de dispositions préventives au cas où son état de santé l'obligerait à s'effacer durant son exercice. Cela acté, les deux clans ont «lâché» leur protégé respectif.
Belkhadem et Ouyahia n'ont pas été des «don Quichottes» qui ont été naïvement au «massacre». Ils ont en toute conscience joué les rôles de «pions saccarifiables» au profit de leur clan dans la partie de poker menteur qu'ils ont engagée. La maladie du président a paru un moment avoir sonné le glas du scénario en question et naïvement intoxiqués par les spéculations qu'elle a fait foisonner d'aucuns se sont remis à entrevoir l'éventualité de la candidature des deux ex-chefs de parti. Ce que les concernés n'envisagent nullement sachant que la mission dont ils ont été investi en exécution des grandes manœuvres balisant la voie à l'élection présidentielle est achevée. Tout ce qu'ils peuvent espérer chacun de son côté est un renvoi d'ascenseur pour service rendu après la cruciale élection présidentielle. Les voies des décideurs algériens sont aussi tortueuses qu'impénétrables.


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