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Education : La grève dans les lycées n'a pas été suivie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 09 - 2013

Le mot d'ordre pour un débrayage d'une heure lancé par le collectif des professeurs des lycées techniques (TPLT) a été «relativement» suivi dans les établissements secondaires de la wilaya d'Oran. «Les enseignants du secondaire de plusieurs lycées ont observé un arrêt de travail d'une heure entre 10h00 et 11h00 du matin en guise de soutien à leurs collègues de l'enseignement technique qui réclament, depuis 2008, la régularisation de leur situation.
Les TPLT veulent une intégration systématique et sans conditions dans le corps des professeurs d'enseignement secondaire», affirme Mme Benyamina, membre de la commission nationale des professeurs de l'enseignement technique. Et d'enchaîner : « A tâches égales, salaires inégaux. Nous voulons nos droits bafoués par la tutelle. Les TPLT ont été classés à la catégorie 11, alors que les PES sont classés dans les catégories 14 et 16. La tutelle nous a exigé de passer un concours pour bénéficier d'un glissement à la catégorie 13 ce que nous rejetons catégoriquement. Nous avons été titularisés après avoir passé le Certificat d'aptitude de professeur d'enseignement technique (Capet) et aujourd'hui après une expérience professionnelle de plus de vingt ans, ils veulent nous exiger cet examen pour nous donner nos droits». La syndicaliste précise que les TPLT assurent les mêmes fonctions que les professeurs d'enseignement secondaire. Les TPLT sont, entre autres, chargés de l'encadrement pédagogique des classes de terminales et des stagiaires ainsi que la correction des copies du baccalauréat. «En dépit de nos compétences et de nos efforts fournis durant des années d'exercice, nous sommes traités différemment des PES», regrette la même source.
Les TPLT, dont nombreux sont retraitables, restent privés des promotions dans le cycle secondaire. Leurs représentants qualifient cet état de fait d'«infraction grave aux lois fondamentales de la Fonction publique, notamment l'article 38». Ce dernier stipule que le fonctionnaire a droit à la formation, au perfectionnement et à la promotion durant sa carrière. A Constantine, pas trace de grève hier dans les lycées. Les enseignants des filières techniques n'ont pas adhéré au mot d'ordre de grève lancé par la coordination ‘'PTLT'', tout simplement à cause d'une absence flagrante d'ancrage au sein des enseignants. Pis, des enseignants avouent « qu'ils ne s'aventurent pas dans une grève tête baissée, sans savoir qui chapeaute le mouvement, ni quel est son but ». Les enseignants concernés indiquent qu'ils ont appris la nouvelle de cette grève par ouï-dire et à travers la presse, « personne ne nous a demandé notre avis », souligne-t-on. Tout le monde vaquait, donc, à ses occupations dans les lycées techniques où staffs administratifs et enseignants exécutaient leurs tâches habituelles, ignorant totalement l'appel à la grève en question. Plusieurs enseignants interrogés sur cette grève nous ont déclaré qu'ils ne peuvent franchement pas suivre des « fantômes », et puis, ajouteront-ils, « nous sommes adhérents à un syndicat légal et qui ne manque pas de soulever à chaque occasion nos préoccupations ». Certains parmi nos interlocuteurs au lycée technique Kateb Yacine rappellent qu'une réunion du conseil national du Cnapest, auquel se trouve affiliée la majorité d'entre eux, doit se tenir le 28 septembre et la situation socioprofessionnelle des enseignants des filières techniques devrait occuper une place prépondérante dans les débats. Le porte parole du Cnapest nous a signalé avant-hier dans un entretien téléphonique que des réponses « étudiées » seront apportées à l'indifférence de la tutelle, accusée de n'avoir pas respecté ses engagements et de n'avoir rien fait de bon face aux problèmes qui enveniment la vie socioprofessionnelle à peine deux semaines après la rentrée scolaire. Car, le conseil national devrait, selon notre interlocuteur, examiner lors de ce rendez-vous les propositions de la base pour ce qui est des mouvements de contestation à entreprendre pour revendiquer la libération des textes d'application du statut particulier, l'intégration des enseignants des filières techniques dans le corps des professeurs d'enseignement secondaire et l'arrêt du harcèlement juridico-administratif mené contre certains syndicalistes, notamment à Bouira et Chlef. Certes, la grève n'a pas eu lieu hier dans les lycées, mais le malaise socioprofessionnel est bien présent.


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