Un bureau d'architecture a été désigné, dernièrement, afin d'étudier l'aménagement des passages souterrains des trémies de la cité Emir Abdelkader et de l'ENSET et renforcer davantage les travaux. En effet, le retard enregistré dans l'avancement des travaux et les goulots d'étranglement constatés aux intersections, de part et d'autre de ce projet ambitieux, continuent à faire jaser les Oranais et particulièrement les automobilistes. Un retard que des sources proches de la direction des Travaux publics imputent aux difficultés rencontrées dans la délocalisation des différents câbles et surtout à l'aspect géotechnique du sol. Ainsi, l'étude qui sera élaborée par le bureau d'architecture permettra de dépoussiérer ces passages souterrains, au grand soulagement des habitants de toute cette zone. Lors de sa dernière visite, le nouveau wali d'Oran, M. Zaâlane, avait insisté sur la nécessité de mettre en place l'entreprise qui a les moyens nécessaires afin de réaliser ce projet d'envergure. Il a, en outre, insisté pour que les chantiers des trémies, qui ont accusé un grand retard, soient renforcés avec des moyens humains et matériels appropriés pour livrer ces trémies le plus vite possible. C'était à l'occasion de la première sortie sur le terrain du wali, alors fraîchement installé, à la tête de la capitale économique du pays. Sur place, M. Zaalane n'avait pas mâché ses mots. « Vous n'avez qu'à faire un sondage auprès des citoyens. La situation est insupportable dans ce goulot d'étranglement. Les travaux avancent à une vitesse de tortue. C'est un non-chantier, plutôt. Pourtant, il s'agit d'un important et non moins urgent projet qui vise à fluidifier le trafic, avec à terme un impact direct sur l'environnement urbain », avait-il lancé. A la trémie de Haï Emir Abdelkader (ex-St Hubert), à l'intersection entre le 3ème boulevard périphérique et le CW 83, il est difficile de se frayer un chemin. L'endroit est embouteillé, de part en part, à cause de l'éternel chantier et ses innombrables carences en matière de signalisation et de déviation. Pour rappel, l'entreprise de réalisation de ces deux ouvrages, ENGOA, avait été mise en demeure, à deux reprises, par le maître d'ouvrage, pour lenteur dans l'exécution et dépassement de délais, sans que cela ne soit suivi d'un quelconque changement. D'après les explications données par le réalisateur des deux ouvrages, le jour de la visite du wali, il restait notamment l'assainissement des eaux pluviales sur 1,4 km linéaire, avec la technique du forage gravitaire et le rejet final vers Petit Lac, dont l'étude était en cours. Parmi les renseignements fournis par la DTP, on pouvait, également, retenir le fait qu'ENGEOA ait fait l'objet d'un ODS d'arrêt, en juin dernier. Néanmoins des orientations ont été données pour booster les travaux, ainsi que pour les aménagements extérieurs, notamment des jets d'eau, l'éclairage public, la plantation d'arbres, entre autres, afin qu'ils soient effectués dans les délais prévus. Depuis la visite du wali, le chantier a été renforcé et des efforts consentis pour faire avancer les travaux et rattraper le retard. A noter, également, que le wali d'Oran devra effectuer une visite des chantiers des trémies de « Emir Abdelkader » et de l'ENSEP pour vérifier, de visu, l'état d'avancement des travaux. Une visite, prévue hier, de ces deux chantiers, ainsi qu'à la commune de Sidi Chahmi, El Barki, cité Djamel, entre autres, a été reportée pour les jours à venir.
