Les candidats au pèlerinage 2015 de la ville d'Oran prennent d'assaut les secteurs urbains de la ville pour s'inscrire au tirage au sort, prévu, cette année, le 21 février prochain. «Il y a une grande affluence dans les secteurs urbains des postulants pour la prochaine saison du Hadj'. Nous avons une moyenne de 250 à 300 candidats inscrits par jour. L'opération des inscriptions a débuté le 11 janvier et devra se poursuivre jusqu'au 12 février prochain», précise le premier responsable de la direction des Elections de la commune d'Oran, qui gère les inscriptions du Hadj'. Les candidats remplissant les conditions et désirant s'inscrire sur les listes doivent se présenter au niveau de l'APC (commune) de leur lieu de résidence munis de leur dossier. Ces conditions sont les suivantes : avoir 19 ans au minimum, présenter un document justificatif du lieu de résidence sur le territoire de la commune, notamment la carte d'identité nationale ou un reçu de loyer ou de Sonelgaz. Pour les candidats qui n'ont pas accompli le rite du Hadj' durant ces cinq dernières années, à l'exception de l'accompagnateur légal, sont tenus de présenter une déclaration sur l'honneur. Le dossier comporte aussi une fiche de renseignements dûment remplie disponible au niveau de la commune et un extrait d'acte de naissance. Concernant la femmeh âgée de moins de 45 ans, elle doit être accompagnée de l'accompagnateur légal (mahram). Ce dernier doit faire une déclaration sur l'honneur qu'il dispose des moyens nécessaires pour accomplir le rite du pèlerinage et qu'il s'engage, en cette qualité à ne pas se retirer ou se désister. Le nombre des places consacrées pour la 2ème ville du pays n'a pas encore été fixé par les services concernés. La saison précédente la ville d'Oran eu droit à seulement 396 places pour 18.000 candidats, en raison de la réduction du nombre des visas délivrés par l'Arabie Saoudite. Pour cette saison, 80 postulants inscrits en 2014 sur la liste d'attente auront droit, systématiquement, à un passeport Hadj'. Il est à préciser que le nombre des postulants progresse, d'année en année, à Oran, mais le nombre des places est resté le même. Les quotas consacrés pour les grandes villes du pays, qui ont connu une explosion démographique, n'ont pas été revus à la hausse depuis plusieurs années, souligne-t-on.
