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Visite de Sellal dans la wilaya de Ouargla : Hassi Messaoud, «la ville verte dans le désert»

«Ne reproduisez pas Bab Ezzouar, faites plus grand et pas plus de deux étages», a recommandé jeudi dernier le 1erministre aux constructeurs de la ville nouvelle de Hassi Messaoud.
Abdelmalek Sellal a pris jeudi dernier la direction du sud du pays où il a visité plusieurs projets déjà réalisés ou en voie de l'être. Sa halte phare est bien le chantier de construction de la ville nouvelle de Hassi Messaoud. «Conséquence directe de l'application de la loi 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes» comme noté dans la fiche technique de l'EVNH (Etablissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud», promoteur du projet sous l'égide du ministère de l'Energie, ce nouveau centre urbain a été édicté par décret du 18 septembre 2006 après que des voix se sont élevées pour crier à «la catastrophe humaine et au désastre écologique». Réputée pour être un pôle de production de pétrole par excellence, la ville de Hassi Messaoud avait pris beaucoup de temps pour délivrer son sombre secret qui est celui d'avoir été construite sur un énorme réseau de pipes. Ce qui fait d'elle une immense poudrière en veille. C'est pour dire que le concept de «nouvelle ville» n'est qu'un euphémisme, une antiphrase de ce qui doit se faire puisque cette terrible réalité oblige les autorités du pays à délocaliser au plus vite ce pôle urbain pour l'implanter ailleurs. Il le sera dans le bloc 445 de la région de Oued el Maraa sur le territoire de la commune de Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla. Il sera érigé au centre d'un périmètre situé à équidistance (80 km) de l'ancienne ville (Hassi Messaoud), de Touggourt et de Ouargla. «C'est pour cela qu'on appelle cette zone le 80,» nous dit le PDG de Cosider, Lakhdar Rakhroukh. Cosider est justement ce groupe qui a chargé quatre de ses filiales de construire les plateformes nécessaires pour recevoir l'ensemble des infrastructures nécessaires qui devront faire du nouveau Hassi Messaoud un pôle urbain avec toutes les commodités requises. «Nous sommes chargé de réaliser les VRD (voies et réseaux divers) en 45 mois en comptant à partir de juillet 2014», nous dit Rakhroukh qui était présent sur le site. Le PDG de Cosider nous explique qu'au titre de cette ZAL (zone d'activités logistiques), «des îlots vont être au fur et à mesure lancés en lotissements pour recevoir les équipements et permettre aux institutions et autres administrations de se déplacer de Hassi Messaoud et de s'installer dans la nouvelle ville». En fait, les premières délocalisations concerneront les entreprises dont les activités devront permettre d'injecter la vie à ce nouveau pôle urbain.
«NE CONSTRUISEZ PAS COMME BAB EZZOUAR»
La ville est conçue pour «accueillir à terme une population de 80.000 habitants et offre une variété de logements, des équipements d'accompagnement et de services», dit la fiche technique de l'EVNH. «La ville est de forme compacte, structurée en quatre quartiers et un centre-ville», est-il indiqué. L'établissement souligne encore que «l'inclinaison à 45 degrés des axes par rapport au nord crée des zones d'ombre de plus de 3 heures».
Autre précision «la réalisation d'un bande verte au sud de la ville sur une longueur de 6 km et une largeur de 500 mètres dans le but de la protéger contre les vents chauds et de minimiser les risques d'ensablement».
Avec en prime «pour son rafraîchissement», la réalisation «d'un réseau bleu à travers des points d'eau, fontaines, bassins… intégrés aux réseaux verts et espaces publics».
Les Chinois ont été sollicités pour réaliser en premier la construction de 2000 logements sociaux. Le plan a été tracé pour construire des immeubles de trois étages. En plein désert. Même le prix du logement (67 m2) a été fixé à 2,747 millions de dinars. Première remarque du 1er ministre au chef de projet « ne construisez pas comme Bab Ezzouar, faites des logements plus grands et pas plus de deux étages». Les immensités de l'espace qui entoure le site imposent d'eux-mêmes de construire grand et au sol. Ce qui fait que même des immeubles de deux étages en plein sud seraient une hérésie. Le ministre de l'Habitat intervient pour rappeler qu'il existe un décret qui fixe les normes de construction de logement dans les régions du sud. Ce qui ne laisse aucun subterfuge pour rétrécir «le toit» des populations du sud qui ont toujours regardé au loin des étendues de sable qui les entourent.
LE REVE DE «L'OASIS URBAINE» OU «LA VILLE VERTE DANS LE DESERT»
La ville du «80» s'étale sur 4467 hectares et est intégrée dans le cadre du schéma national d'aménagement du territoire (SNAT 2030). L'EVNH note dans sa fiche que, selon ce schéma, la réalisation de la ville nouvelle de Hassi Messaoud doit suivre quatre lignes directrices à savoir «la durabilité des ressources, le rééquilibrage du territoire, l'équité sociale et territoriale, et l'attractivité et la compétitivité des territoires». Autre «philosophie» retenue par les techniciens «la pérennité économique» pour axer le nouveau pôle urbain sur «le développement du secteur de l'énergie et des activités logistiques», la pérennité socioculturelle devant offrir «un cadre de vie attractif et celle environnementale pour « une ville écologique où l'homme cohabite harmonieusement avec la nature». Entre autres infrastructures de base, Sellal a inspecté le lancement de la centrale photovoltaïque de 30 MW à El-Hadjira et a inauguré la station de déminéralisation d'eau d'Aïn Sahra à Nezla.
La ZAL du nouveau Hassi Messaoud est destinée, selon ses promoteurs, «aux activités de production industrielle liées aux énergies nouvelles et renouvelables et aux activités logistiques». Le programme national, conçu pour le développement de ces industries d'ici à l'horizon 2030, devra transformer «le nouveau Hassi Messaoud» en «champ d'application exemplaire des solutions les plus avancées dans le domaine des énergies renouvelable et du solaire en particulier», écrit l'EVNH.
L'Etablissement précise dans sa fiche que «Oasis urbaine» est le concept fondateur de la ville nouvelle qui lui impose «le respect des valeurs socioculturelles locales et son intégration dans son milieu naturel aride et désertique». Il l'appelle «la ville verte dans le désert».


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