Les parents d'élèves, résidant dans la cité des 40 logements, périphérique de M'saïd, commune relevant de la daïra d'El-Amria (30 km à l'est d'Aïn Témouchent), continuent de réclamer un établissement primaire de proximité. Une déficience ou plutôt un état de fait qui cause beaucoup de peine à leurs enfants qui sont contraints de se déplacer vers un autre quartier pour rejoindre un établissement scolaire. Ceux-là sont contraints de se lever, un peu plus tôt que les autres, pour faire les quelques 03 kilomètres, souvent à pied, à cause de ce déficit. Cette situation préoccupe les parents aussi qui réclament l'achèvement rapide d'un projet pour la réalisation d'une structure scolaire non loin des lieux. L'urgence est de mettre un terme à ce problème qui s'accentue, notamment en période hivernale. «Nos enfants souffrent surtout en hiver à cause de l'éloignement de l'établissement dans lequel ils sont scolarisés et du rétrécissement des journées», a regretté un parent d'un élève en 2ème année dans l'enseignement primaire. Beaucoup de ces gamins souffrent du trajet qu'ils parcourent quotidiennement et certains trouvent des difficultés à faire face aux frais de transport. Et quand il y a manque de moyen de transport scolaire, c'est un autre désagrément qui s'invite pour compliquer encore plus la situation. Certains parents à faible revenu ne peuvent pas assurer les frais de la scolarisation et ceux du transport pour leurs enfants, ce qui pousse souvent certains élèves à abandonner leur scolarisation. Ce sont-là des raisons pour lesquelles ces adultes interpellent les responsables locaux afin de se pencher sur ce problème et d'agir au plus vite pour procurer ce «confort» tant attendu par ces bambins. La réalisation ou plutôt l'accélération des travaux de l'école primaire reste ainsi le souhait de ces parents d'élèves qui sont convaincus qu'une telle structure dans la cité soulagerait non seulement leurs enfants, mais eux aussi. En attendant que les responsables prennent en considération la doléance de ces parents d'élèves de ce quartier du périurbain de M'saïd, les élèves se verront peut-être prendre encore leur mal en patience et continuer à parcourir le long et fatigable trajet qui sépare leur quartier de leur établissement scolaire.
