La commune d'Oran va lancer une nouvelle opération pour la réalisation des avaloirs au niveau du secteur urbain El Amir. Le but de cette opération est de protéger ce secteur des risques des inondations durant la saison des grandes averses. Dans ce cadre, la commune d'Oran a débloqué près de 9,4 millions de dinars pour l'installation de nouveaux avaloirs et pour réhabiliter les anciens, à travers l'ensemble des quartiers du secteur El Amir. L'entreprise qui prendra en charge cette opération a été désignée. Les quartiers d'Oran sont inondés à chaque averse par les eaux pluviales. Avant-hier, il aura suffi de quelques averses pour inonder une grande partie des artères et ronds-points de la ville. La multiplication des avaloirs va permettre de faire face aux inondations, notamment au niveau de certaines artères à Medina Djedida, St Antoine, le bd Mascara, etc. L'opération va toucher les points noirs détectés suite aux dernières précipitions. Les habitants de ce quartier s'inquiètent à la moindre averse puisque, outre l'absence d'avaloirs à certains endroits, il y a aussi le fait que la majeure partie des avaloirs existants sont mal entretenus, ce qui empêche l'évacuation normale des eaux pluviales. Notons que dans le cadre de la politique de confortement des réseaux d'assainissement et afin de faire face aux inondations, une nouvelle opération de réalisation et de réhabilitation d'avaloirs sera aussi lancée par les services communaux d'Oran au niveau de plusieurs secteurs urbains comme El Hamri et Ibn Sina. Ces avaloirs seront réalisés dans les quartiers où sont signalées de grandes stagnations d'eaux pluviales. Toutefois, on assiste à Oran, ces derniers jours, à la reprise des vols de couvercles d'avaloirs. En plus du préjudice financier, le vol de ces couvercles constitue un danger pour les automobilistes, surtout la nuit, car risquant carrément un renversement du véhicule dont la roue s'enfoncerait subitement dans les avaloirs sans protection. Ce phénomène cause des préjudices financiers estimés à des milliards de centimes, surtout lorsqu'on sait que le prix de chaque unité avoisine les 20.000 dinars.
