C'est sous la présidence de Alioui Mohamed, membre du bureau politique du FLN et secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens UNPA et des trois mouhafadhs : d'Oran M. Mahi Khelil, d'Es Sénia M. Benali Houari, d'Arzew M. Cheraka et de nombreux militants du parti qu'ont été installés, hier, au siège de l'hôtel Liberté' la Commission de wilaya chargée de la préparation des élections législatives 2017 et la Commission chargée la collecte des candidatures. Intervenant à l'occasion, le mouhafedh d'Oran a mis en exergue les dispositions relatives à la préparation des élections législatives, notamment l'instruction n°2 du 1er janvier 2017, émanant de M. Djamel Ould Abbès, SG du parti et qui fixe les grandes lignes du programme électoral. Une stratégie a été mise en place, en prévision de ces échéances, portant sur les critères devant être remplis par les futurs candidats dont le « soutien au président de la République, président du parti, la compétence, l'expérience, la bonne réputation, l'intégrité et la crédibilité ». La Commission de wilaya préparatoire des élections législatives est composée des membres du Comité central, des deux chambres du Parlement, du bureau de la Commission transitoire et du président de l'Assemblée de wilaya. Elle est également, composée de sous-commissions dont la commission de mobilisation matérielle et de logistique, la commission de la campagne électorale, celle des contentieux et la commission de suivi des candidatures. L'opération de collecte et dépôt des dossiers de candidature a été fixée du 16 au 30 janvier, tandis que la confirmation des candidatures se fera entre le 7 et le 27 février prochain. Tout en explicitant les grandes lignes de cette instruction qui servira de feuille de route pour la Commission de wilaya préparatoire des législatives, l'intervenant a souligné que cette directive place l'intérêt du parti au-dessus de toute considération. Prenant la parole, M. Alioui qui a donné, hier, le coup d'envoi de la mise en place de l'opération d'installation des deux commissions a été explicite, quant à l'intérêt de la mobilisation de la base militante, en optant pour plus de transparence et de crédibilité loin de tout favoritisme. Il salue, également, les efforts déployés par le président de la République dans l'établissement de la paix et de la sécurité du pays. La démocratie ne doit pas traduire, selon le responsable, la division, le régionalisme ou la cassure mais l'unité et la fraternité a-t-il ajouté, précisant qu'on n'a pas de groupe FLN à l'Est, au Centre ou à l'Ouest mais un seul parti rassembleur qui place l'intérêt du pays et du peuple au-dessus de toute considération. «Personne ne peut casser le FLN» indique-t-il. «Même s'il y a eu certaines trahisons au sein du parti, fort heureusement, elles ne sont pas nombreuses. Ceci a permis de renforcer les rangs des militants et d'aller de l'avant. Nous sommes à l'aise et en sécurité, avant et après les législatives» a-t-il noté. En poursuivant son discours, M. Alioui n'a pas hésité à mettre l'accent sur les orientations données par le SG du parti qui vise à ne priver aucun militant de son droit à la candidature pourvu qu'il réponde aux critères requis. Parmi les propositions également faites par ce militant dont l'expérience est de 45 ans de carrière au sein du FLN est que les ministres désirant se porter candidats aux prochaines législatives ne doivent pas figurer en tête de listes mais de préférence en troisième ou quatrième position ce qui donnera plus de crédibilité à celles-ci. Le FLN compte sur la forte mobilisation citoyenne autour des idées et de la démarche du parti au pouvoir, ainsi que l'aboutissement de l'opération de réunification des rangs.
