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Pour quelques dinars en plus !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 04 - 2017

« Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça. » Coluche
Les marchés agencent, reculent ou stagnent tels sont les principes canoniques de l'économie. Ils devraient perdre beaucoup plus encore en période de crise (déséquilibre entre l'offre et la demande). Bien sûr, les marchés en savent plus long que nous (politique mercuriale). Peut-être savent-ils une chose qui justifie ces prix élevés.
Il ya une question qui tarabiscote en ce qui concerne les entreprises de distribution et de commercialisation qui essaient de voir surtout les raisons de bien vendre, et non pas des raisons d'acheter. Cette formule s'applique aussi pour le salarié ou autre détenteur de revenu.
D'un salaire à l'autre ainsi va le monde !
Selon les statistiques officielles ( www.ons.dz) pour vous annoncer que toutes les familles algériennes détentrice d'un salaire vivent « d'un salaire à l'autre », d'un mois en attendant le suivant ,d'un crédit( avance) de salaire avant le service fait .
Une bonne partie ou grand pourcentage de salariés seraient incapables de réunir (épargne) pendant ce temps dit « d'ajustement structurel » quelques dinars sans emprunter, en cas d'urgence (fêtes de l'aïd, maladies…) la faute revient en partie à l'inflation galopante, à la perte de la valeur de la monnaie d'échange qui agit sur la diminution du pouvoir d'achat et donc d'un salaire incapable de subvenir aux besoins essentiels du ménage.
C'est au moins en partie pour cela que les ventes au détail ont chuté et les prix ont rehaussé pendant ces temps de vaches maigres (chute du pétrole). Malgré les belles promesses pour ces années de «reprise» économique, des millions d'Algériens n'ont pas assez d'argent et commencent à déménager de la classe moyenne à la classe de la précarité.
Selon les chiffres des medias non officiel, des centaines de milliers d'Algériens touchent des allocations liées aux niveaux de leurs bas revenus filet social, la DAS, couffin de ramadhan, handicap, vieillards démunis etc.
Le Bureau des statistiques de l'emploi (ONS), environ 10.594.000 d'Algériens ont un emploi à plein temps (tandis que 1.337.000 d'autres sont sans emploi).
Ce qui signifie qu'il n'y a que 10 millions de travailleurs à temps plein pour financer l'intégralité de l'économie algérienne et sa population totale de 40,4 millions. (ONS du 01/01/2016).
A ce taux, chaque travailleur à temps plein soutient 3,8 personnes... dont une ou presque touche de l'argent public.
Le budget de l'état finance aussi une dette gouvernementale et une dette privée supplémentaire assez conséquente. Ce qui met le ratio dette/travailleur à temps plein un chiffre à interprétation et lecture défaitiste.
Le salaire moyen pour un travailleur à plein temps n'est que de 36.800DA selon l'ONS. Avec un modeste taux d'intérêt (augmentation des salaires), sa part de la dette lui coûterait cher par an devant une fiscalité (dépense obligatoire) toujours en hausse.
La part nette du salaire restant pour s'occuper de sa propre famille... et tous compères, les tire-au-flanc, et zombies qui reçoivent de l'argent de l'Etat sans contrepartie ne font que ruiner l'économie.
De toute évidence, ces chiffres avancés et non dits ne fonctionnent pas bien philosophiquement, économiquement et même culturellement. Mais ils expliquent une bonne partie de la faiblesse de l'économie algérienne.
Le crédit bon marché dans le marché financier fait circuler l'argent vers les plus riches qui ne savent pas fructifier l'argent dans la production, la spéculation étant leur champ d'action préféré... tandis que le budget du citoyen lambda se compresse par des coupes ou même la bouffe posera problème quand la sardine n'est plus servie dans les plats de la classe moyenne.
La spéculation : cause de la crise économique
Les magasins de détail voient leurs chiffres d'affaire diminué par manque de clientèle, le taux du crédit à la consommation refait surface et fait apparaitre des pancartes Le « crédit est mort » mais il est accompagné par des petits carnets ou sont mis les prix dont le total dépasse souvent le salaire du mois, voila la tempête qui s'annonce et la crise qui se prononce.
C'est peut-être bien le cas...
La dette des ménages des Algériens est bien trop importante c'est pourquoi les consommateurs ont du mal à dépenser.
L'économie continue à se développer en Algérie à un rythme modéré allant dans le sens de l'occidentalisation mouillée dans l'orientalisme religieux( commerce à outrance) et écartant la modernisation qui devrait se cristalliser par la force du travail productif de classe juvénile .Ces temps ci, le marché de l'emploi trop étroit ne contribue point à élargir les augmentations de salaires, même si les dépenses de consommation ont été mitigées, lorsqu'on constate les chiffres donnés par l'ONS portant sur l'emploi par secteur d'activité ou 61,6 % vont au commerce et aux services, l'agriculture est sous alimentée ne dispose que de 8,7% tandis que l'industrie avec 10,8% ne risque pas de booster la croissance alors le BTP et la crise de logement ne trouve pas assez de main d'œuvre car 13% ne démarreront point la machine productive
Facile disiez vous !
Voyons voir...La gueule de bois sera aussi amusante que de s'enivrer devant une situation ou le blocage est plutôt politique qu'économique, et le divorce sera aussi exaltant que l'adultère qui l'a causé.
Enfin, la morale politique, économique culturelle et autre…..
« Etre crucifier pour meurtre sera tout aussi satisfaisant que tirer une balle dans la tête de son ennemi ».


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