Boussemghoun, unique chef-lieu de commune et de daïra, est ancrée dans son écrin de verdure ; lieu de villégiature et de méditation également, elle a été depuis la nuit des temps la destination privilégiée des érudits en quête de calme et de méditation. On rapporte que le saint homme Sidi-Ahmed Tidjani, fondateur spirituel de la tarika qui porte son nom et dont l'aura dépasse les frontières de l'Afrique, de passage dans cette contrée en 1781, y a séjourné pendant 18 années. Ce chef -lieu de daïra a bénéficié de nombreux projets à caractère socio- éducatif et culturel dont notamment la réalisation d'une piscine semi-olympique, d'un stade omnisport qui ont été totalement achevés et sont sur le point d'être réceptionnés. Au cours de sa récente et première visite d'inspection et de travail dans cette daïra, M. Mohamed Jamel KHANFAR, wali d'El-Bayadh, fait plusieurs haltes dans plusieurs chantiers ouverts dont notamment celui portant sur l'adduction en eau potable de la ville à partir du forage au lieu dit « Rala » doté de conduites sur une longueur de 10 kilomètres. Ce projet pour lequel une enveloppe financière d'un montant de 80,5 milliards de centimes a été réservée, scindé entre l'adduction, les équipements et l'énergie permettra sans nul doute d'assurer un approvisionnement régulier et permanant en eau potable de l'ensemble des 2.500 abonnés. Sur son itinéraire, le premier responsable de la wilaya s'est penché sur l'évolution des travaux de réalisation d'un internat, un établissement réservé à 200 pensionnaires du cycle moyen et dont les travaux sont en voie d'achèvement. Et enfin sur le chantier de réalisation de 160 logements de type public locatif qui n'attendent que leur livraison. Sur site, le wali a mis plus particulièrement l'accent sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour l'achèvement des travaux de viabilisation, d'aménagement urbain et d'éclairage de cette nouvelle cité dont les clés ne doivent en aucun cas être remises à leurs futurs bénéficiaires sans leur raccordement définitif aux réseaux électrique, gaz de ville et eau potable. Sur son itinéraire, le chef de l'exécutif de la wilaya a fait un long détour dans les dédales du vieux Ksar, un véritable joyau architectural dont les habitations et ruelles en pisé rappellent un mode de vie ancestral. Pour rappel, cet ensemble de quartiers a subi de profonds travaux de restauration, destinés à lui rendre son cachet touristique d'antan. A ce propos, le wali a rappelé aux élus locaux la nécessité de veiller à mettre en valeur ce riche patrimoine en développant et en mettant en valeur les riches potentialités touristiques que recèle ce joyau qui date de plus de 03 siècles. Avant de clore cette tournée, le wali a rencontré les membres de la société civile qui lui ont fait part de leurs doléances et notamment celles liées à la création d'un centre d'hémodialyse et d'une polyclinique, dotée en moyens humains qualifiés et en équipements conséquents, en lui rappelant que les malades sont contraints à de longs et onéreux déplacements vers le centre d'El-Abiodh- Sid-Cheikh, distant de plus de 120 kilomètres. En réponse à leurs interrogations, le premier responsable s'est engagé à mettre progressivement en œuvre tout un arsenal de mesures adéquates, destinées à alléger ces contraintes, et surtout la relance des activités touristiques qui sont mises actuellement en veilleuses pour des raisons d'encadrement et de moyens financiers. D'autres secteurs et non des moindres méritent d'être mis en valeur, notamment celui du développement et de la promotion de la production de grenades, dont la production actuelle est estimée à plus de plusieurs milliers de quintaux/an, un créneaux très juteux et porteurs d'espoir pour le petits fellahs et à ce titre il a invité les jeunes à s'impliquer sérieusement dans cette activité afin d'assurer au moins la relève.