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Sauter du coq à l'homme
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 11 - 2017

Chaque nouveau jour qui se lève, le roi de la basse-cour comme à son accoutumée lance son cocorico pour réveiller le voisinage. Le coq est un grand séducteur de poulettes. C'est la volaille la plus admirée du poulailler au milieu des poules lorsqu'il lance son chant. Tout le monde sait que sur le coq macache beaucoup de viande sous les plumes, et il ne faut pas s'attendre aussi à un grand festin lorsqu'il cuit dans la marmite. Le « serdouk ou faroudj », c'est bon pour réveiller la faim et donner du goût au bouillon, féconder la poule et chanter le matin. Ce fanfaron de la ferme n'a que la peau sur les os. Ne vous méprenez pas les amis, il n' y a rien à grignoter sur ce poids coq quand il fait le menu. Et c'est pour cela qu'il y a un adage populaire, qui dit à ce sujet : « Tu nourris le coq pendant une année pleine, et le jour ou tu voudras dîner avec, il te laissera sur ta faim » (âm kamel we n'ta t'wekel diq, ma yâchik lila wehda). Une sage expression qui vise l'ingratitude. On dit aussi dans un autre adage que « le bien qu'on te fait ne l'oublie pas ». Les gens déçus, quand ils manifestent leur déception, clament souvent cet adage pour afficher leur mécontentement contre les sans-gênes. Ce poulet maigre, aux cuisses chétives, n'a pas grand-chose à offrir aux amateurs de chair fraîche au moment du repas. Le coq est un cœur ingrat, il oublie vite et il n'est pas très généreux avec la dent. Ainsi, après avoir été élevé au bon grain pendant toute une période sur le dos du proprio, il n'offre pas l'attendu. Ce n'est pas correct, ni très gai également, de quitter la table avec la faim au ventre et les boyaux qui coqueriquent de déception. On dit aussi dans le même prononcé : « Li t'kel âla n'sibtou bete b'la h'cha » (celui qui compte sur sa belle-mère dormira sans souper). Comme le coq, certaines âmes ont la mémoire courte et oublient vite de rendre la pareille à leurs bienfaiteurs. Tu donnes un coup de pouce à quelqu'un qui est dans le besoin et qui est dans une mauvaise passe, et quelques jours après, tu es dans le même embarras et tu cherches quelqu'un pour t'aider à régler une formalité administrative, et par un pur hasard, tu te retrouves nez à nez avec le zigoto que tu as aidé il était une fois. Le mec est là serein derrière le guichet, il te regarde avec un air idiot et fait semblant comme s'il te voyait pour la première fois. Frustré, tu te dis « dir el kheir we n'seh !» (Fais le bien et oublie-le).
Ces égoïstes qui n'ont aucun état d'âme oublient de renvoyer l'ascenseur par politesse et reconnaissance à ceux qui l'ont déjà fait pour eux. Le bienfait ou l'aide que l'on accorde à quelqu'un, qui est dans le besoin, reste inscrit dans le temps comme un crédit à payer et qui ne s'effacera que par sa réciprocité. Moralité, il ne faut pas réfléchir comme un mauvais coq ingrat qui a la mémoire très courte…

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