Les habitants de la cité '2.500 logements AADL' Aïn El Beida, lancent un énième appel aux services concernés, pour accélérer l'ouverture des 2 écoles primaires. Ils revendiquent l'ouverture de ces établissement pour épargner à leurs enfants les déplacements vers les écoles d'Es Sénia et d'Oran. « Mon fils est en 2ème Année primaire, dans une école à Maraval. Je fais de l'acrobatie pour l'accompagner, le matin, à 7h30, il revient à la maison à 11h30 pour le déjeuner et il retourne à l'école à 12h30, et je le récupère à 14h30», dira cette mère de famille qui a déménagé, en mai dernier, à la cité AADL-Aïn El beida. Ils réclament plus d'attention de la part des autorités locales pour alléger la souffrance des écoliers qui continuent de parcourir des kilomètres pour joindre leurs établissements scolaires à Es Sénia et à Oran. Face à cette rude situation, les malheureux doivent sortir très tôt le matin pour être à l'heure en classe. Un calvaire pour les enfants et leurs parents. Pour faire entendre leur voie quelques parents se sont rassemblés, la semaine passée, devant la wilaya. Contacté par nos soin, le directeur de l'Education M. Slimani Arezki a tenu à rassurer les parents que toutes les procédures ont été achevées. « Une école est achevée est équipée, pour la deuxième, il a y encore des réserves. L'AADL doit lever les réserves. Une fois ces réserves levées (peut-être cette semaine), la direction de l'Education va l'équiper et pour prendre les élèves. Les cartes pédagogiques (nombre de divisons, les élèves et les enseignants ) des deux écoles sont prêtes ». D'autre part, il y a lieu de rappeler que lors d'une réunion, tenue il y a une dizaine de jours, le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, a donné instruction pour la création d'une cellule d'urgence qui sera chargée, spécialement, du lancement et du suivi des projets de réalisation d'écoles et de lycées en attente.
