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Régularisation foncière: 2.000 actes remis par l'Agence foncière et 4.350 dossiers en cours de traitement
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 01 - 2018

Le dispositif de la régularisation foncière tourne à plein régime sous l'impulsion des directives du wali. D'une petite analyse du bilan dressé par l'Agence foncière, on relève que le rythme a quasiment triplé les cinq derniers mois. Au regard du volume de dossiers liquidés et du degré d'élasticité du système, on peut affirmer que le mécanisme est entièrement débureaucratisé.
1.971 actes délivrés, 4.353 dossiers en cours de traitement. Deux chiffres-clés qui ressortent de l'état récapitulatif, arrêté au 31 décembre 2017, établi par l'Agence de gestion et de régulation foncières et urbaines de la wilaya d'Oran. Autre chiffre saisissant, celui relatif au montant recouvré au titre des 57 opérations de régularisation : 53,5 milliards. Rien que cela. Ce n'est pourtant que le tiers de l'impact financier évalué, dont le montant global à engranger à terme est de l'ordre de 139 milliards. L'impact de la régularisation foncière ne peut être circonscrit et confiné dans un seul objectif. Il est en fait large et multiple. La régularisation est une forme de production foncière. Elle ne concerne pas seulement la sécurité foncière mais aussi l'amélioration de l'habitat, la réhabilitation des équipements, le développement des services... Autrement dit, la promotion de la citoyenneté, la consécration d'un droit à la ville au bénéfice de populations qui en étaient privées, parfois complètement. Outre le fait que la régularisation de l'habitat donne un contenu concret au droit de propriété et légitime l'accès des habitants au crédit et aux services, elle contribue à la réhabilitation et à la mise à niveau du cadre bâti et, par effet d'entraînement, à l'environnement urbain dans son ensemble. La régularisation foncière clarifie également les occupations de chaque parcelle, facilite la desserte en services urbains et le recouvrement de leurs coûts par les organismes et entreprises qui en ont la charge. Ceci sans parler de son impact en termes d'apaisement social et d'amélioration de la relation Etat-citoyen, mais aussi sur les plans du cadre de vie et de la formalisation des quartiers, afin de les intégrer dans le système juridique légal, pour unifier les marchés fonciers, favoriser les investissements et la croissance économique.
54 MILLIARDS RECOUVRES POUR UN OBJECTIF « A TERME » DE 140 MILLIARDS
Ce sont donc 57 sites, soit autant d'opérations, qui sont concernés par le processus de régularisation diligenté par les services de l'Agence foncière de la wilaya d'Oran, selon son directeur, Mohamed Mebarki. Sur un total de 6.085 dossiers déposés, l'Agence a déjà réglé 1.971 cas, soit un nombre égal d'actes de propriété délivrés. Ceci, alors que 4.353 dossiers sont en voie de traitement, dont 2.729 en phase avancée puisqu'ils ont été examinés et validés et des ordres de versement ont été établis pour les citoyens concernés. Le gros du plan de charge, pratiquement 76%, se trouve au niveau des daïras de Bir El-Djir et Es-Sénia, avec respectivement 3.509 et 1.083 habitations concernées et 1.300 et 413 actes établis. Il s'agit pour le cas de Bir El-Djir de 21 opérations pour autant de sites, dont notamment Sidi El-Bachir, Haï Khemisti, Belgaïd, Bendaoud, Hassi Amer et Hassi Bounif. Pour le cas d'Es-Sénia, il est question de 13 opérations pour autant de sites, parmi lesquels : Kara, Aïn El-Beïda, Sidi Lakhdar, El-Kerma, Sidi Chahmi et Sidi Mâarouf. Le dossier de la régularisation foncière, l'un des problèmes majeurs de l'agglomération de Sidi El-Bachir, est en bonne voie de résolution. Au-delà du fait de rétablir des centaines d'habitants dans leur droit de propriété immobilière et de leur porter une sécurité foncière, le processus, suivi de très près par le wali, contribue à la structuration et l'intégration de cette partie désarticulée de la banlieue oranaise.
LE CAS « SINGULIER » DE SIDI EL-BACHIR
2.616 constructions, 75 hectares. C'est la consistance de l'opération de régularisation menée au niveau de deux grands sites, Sidi El-Bachir, Bendaoud I et II, relevant de la commune de Bir El-Djir. Imprégnant du rythme et ce, sur directives réitérées du chef de l'exécutif local, Mouloud Cherifi, qui a boosté ce dossier au lendemain de sa prise des commandes de la wilaya, l'Agence foncière d'Oran a accompli un grand pas dans cette démarche. Avec comme résultat probant : la remise de 1.600 actes. C'est donc la première vague, de très bonne consistance, du dispositif, qui sera mené à bout à brève échéance, au grand soulagement des familles concernées, qui ont pris leur mal en patience, le temps de trois générations durant. Il ne s'agit pas, en effet, de nouveaux débarqués, au grès des exodes ruraux et des dernières vagues de «ghettoïsation», comme on serait tenté de le présupposer sous le poids des préjugés et des idées préconçues que renvoie la bourgade de Sidi El-Bachir de par sa topologie urbaine et sa composition démographique, mais bel et bien d'habitants autochtones vivant depuis plusieurs décennies en ces lieux et dont au moins trois générations successives sont natives de Sidi El-Bachir et les villages alentour. De même, il ne s'agit pas non plus de lots urbains déstructurés, livrés à eux-mêmes en matière de VRD et autres services, mais bel et bien de quartiers structurés, viabilisés, aménagés, avec un certain ordonnancement architectural et urbanistique, disons tolérable.
SANS ACTES DEPUIS 3 GENERATIONS
L'acte de propriété, pour conforter et légitimer leurs enfants et petits-enfants dans leur droit de jouissance et d'héritage et sécuriser leur avenir en matière d'habitat, c'est ce qui faisait défaut, gros défaut et non moins angoissant, dans la vie de ces pères et mères de famille, qui devront bientôt pousser un long soupir d'apaisement, une fois le papier en main. Il faut savoir que le problème de la régularisation foncière des biens bâtis et non bâtis, constitue un dossier lourd et épineux, notamment lorsqu'il s'agit des propriétaires de 3e, 4e, voire 5e main. Des instructions fermes ont été données par le wali d'Oran pour remettre les actes de propriété aux citoyens, dont bon nombre attendent ce document depuis de longues années. A propos du problème des propriétaires de deuxième main, l'on assure que ce dossier est pris en charge sérieusement par l'Agence, qui s'attelle aussi à l'étude des dossiers des constructions érigées sur ses propres terrains à travers plusieurs sites, notamment à Cap Carbon, Boutlélis, BC7 et Gdyel. Le problème lié à l'absence des actes de propriété, dont souffre depuis plusieurs années une grande partie de la population résidant dans les différentes localités de la wilaya d'Oran, est toujours d'actualité dans certaines agglomérations. Il y a lieu de rappeler que le dossier de la régularisation du foncier urbain d'Oran a été ouvert fin 2004. Cependant, la reconstitution de l'information n'était pas facile pour les services chargés du dossier, mais depuis 2014, l'opération a connu une nouvelle dynamique. A ce jour, près de 25.000 actes de propriété ont été délivrés par l'Agence foncière de la wilaya, à elle seule.


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